Ecole malienne : Une nouvelle paralysie de 15 jours

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Les syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 ont décrété, hier lundi 11 mars 2019, une nouvelle grève de 15 jours en trois étapes : du 11 au 15 mars, du 18 au 22 mars et du 1er au 15 avril 2019. Cette énième grève, selon les grévistes, est due à l’échec des négociations, le vendredi 8 mars 2019, au ministère de l’éducation nationale entre la partie gouvernementale et les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2019. « A l’issue de plusieurs heures de discussions qui ont porté sur les trois points de désaccord les négociations se sont soldés par un échec. En conséquence, les syndicats ont décidé de maintenir leur mot d’ordre », explique, dans son communiqué, le syndicat.

Sur les dix points de revendications de leur cahier des doléances, trois points divisent aujourd’hui les enseignants et le gouvernement malien. Il s’agit de l’octroi d’une prime de logement, la relecture immédiate du décret n°529 P-RM du 21 juin 2013, portant allocation d’indemnité au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1,2 et 3 et l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’État.  « Le gouvernement du Mali a refusé de faire des propositions concrètes sur ces trois points de divergence. Les points de divergence ne sont pas tous d’ordre financier. Les points qui ont fait l’objet d’accord l’ont été depuis deux ans ou plus. Nous sommes revenus sur ces points parce que le gouvernement n’a pas honoré ses engagements sur lesdits points. Nous constatons tout simplement que l’école des enfants des pauvres n’est pas une priorité pour les autorités du Mali », explique le porte parole du syndicat Adama Fomba.

Dans la foulée de la grève des enseignants, l’AEEM (Association des Elèves et Etudiants du Mali) a aussi décrété une nouvelle grève de trois heures sur l’étendue du territoire national. Tous les établissements privés ont été ainsi vidés de leurs élèves par l’AEEM.

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2 COMMENTAIRES

  1. Alors je pose la question a Adama Fomba: l’école des enfants des pauvres est-elle une priorité pour vous et votre Syndicat????

  2. C’est pas en faisant des grèves inutiles que les enfants de pauvres seront protégés au contraire ils sont entrain d’être sacrifiés sur l’autel de l’inconscience, la couse effrénée contre l’argent, les enfants des membres du gouvernement ne sont pas là et c’est eux qui viendront dominer vos progéniture. Karim et la fille de Lala Sy en sont des exemples.

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