ECOLE MALIENNE: PLUS DE 2500 ENSEIGNANTS MENACENT DE BOYCOTTER LA RENTREE SCOLAIRE

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L’année scolaire 2006-2007 s’annoncent-elles sous de bons auspices. On est plutôt tenté de répondre par la négative, si l’on doit en juger par les échos en provenance de certaines corporations syndicales d’enseignants. Il s’agit particulièrement du Syndicat des Professeurs Contractuels de l’Enseignement Secondaire ( SYPCES), lequel vient d’adresser un préavis de grève en bonne et due forme à leurs interlocuteurs de l’Exécutif. Le Ministre de la Fonction Publique de la Réforme de l’Etat et des Relations avec les Institutions de la République, ses homologues de l’Administration Territoriale, de l’Education et du Développement Sociale, ont été chacun ampliateur d’une missive par laquelle le SYPCES, sous l’égide de son Secrétaire général, Tiémoko Dao, menace « de ne reprendre les cours qu’après satisfaction totale de ses doléances ». Tel qu’énumérées dans leur préavis, les syndicalistes réclament, en substance, le paiement immédiat avec rappel de primes de hiérarchisation, l’organisation d’un contrôle pédagogique, la production sans délai de leurs bulletins de paie, la signature, avec autant de diligence, des décisions relatives aux avancements en instance. Faute de quoi, plus de 2500 contractuels, sur un total de 3100 professeurs que compte l’enseignement secondaire, menace de boycotter « la rentré scolaire 2006-2007 ». C’est du moins l’expression utilisée par leurs dirigeants syndicaux dans un préavis où ils dénoncent par ailleurs une exploitation, par l’Etat malien, des Professeurs contractuels de l’enseignement secondaire. Par la même occasion, les responsables du SYPCES, las certainement de promesses miroitées et d’attentes déçues, en veulent au Gouvernement pour une violation flagrante et le non respect d’un Protocole d’Accord en date du 26 Mai 2006 signé avec ledit syndicat. Ils espèrent ainsi avec les enjeux de la rentrée 2006-2007 contraindre l’Etat à plus d’égard et de considération pour ses propres engagements.
 

A.K

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