Ecole malienne : Les inquiétudes du Pr. Dialla Konaté

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« Chères sœurs et chers frères de la presse. La situation dans l’université malienne est entrain de se rappeler par des événements sanglants à la conscience de ceux d’entre nous qui avons fini par accepter de laisser l’école malienne dans une dantesque damnation.

Cet âpres midi, vendredi 3 juin 2011, la FAST de l’Université de Bamako a été le théâtre et est encore le théâtre d’un affrontement entre étudiants a l’aide d’armes a feu et d’armes contondant. Le sang a coule.

Si nous sommes des lâches, si nous n’aimons ni notre pays ni nos enfants alors continuons a fermer les yeux et laisser cette situation se perpétuer.
Si nous aimons notre pays et nos enfants alors, levons nous comme un seul homme et défendons l’avenir du mali.

Que faire?
Il faut dans l’urgence mettre en place un comite de coordination afin d’organiser des lundi6 juin 2011 un grand rassemblement du populaire qui ne se dissoudra qu’a la satisfaction totale des revendications dont nous dresserons la liste ce weekend end. Notre rassemblement durera des jours, des semaines, des mois mais nous ne lâcherons prise que lorsque l’école malienne sera remise à l’ endroit.

Osons nous lever et regarder le gouvernement en face pour dire que cette situation a trop durer et que nus n’acceptons pas qu’elle dure un seul jour de plus.
Nous occuperons la ville de Bamako jusqu’a satisfaction de nos revendications pour l’école. Nous demanderons à tous nos compatriotes d’occuper les villes et les villages et de ne lâcher prise que lorsque nous aurons sauvé l’école malienne.

Chères sœurs et chers frères, je suis allé constater moi même pas plus tard que la semaine dernière que des étudiantes maliennes se prostituent pour simplement ne pas mourir de faim. Des étudiants sont venus me rapporter qu’ils sont obliges de voler pour survivre et ne pas mourir de faim.
Si ceci est le Mali dont vous rêvez alors, je ne m’adresse pas a vous. Si ceci n’est pas le Mali dont vous rêvez alors levez vous et sauvons l’école malienne; ici et maintenant.

Chères sœurs et chers frères de la presse écrite, parlée, je vous rie, prêtez nous vos plumes et vos gorges. Appelez au rassemblement. Le lieu  de rassemblement a Bamako vous sera communique durant le week-end. Ce sera la primature ou Aci2000 le Ministère de l’Enseignement Supérieur.
Dans le reste du pays que la population occupe les lieux de l’administration centrale. le Mali est notre bien commun. Pour l’école malienne et l’avenir du Mali.
 
Interpol alerte les compagnies aériennes sur les faux passeports
Interpol a appelé, mardi 7 juin, les compagnies aériennes à établir sans délai une banque de données internationale des passeports afin de prévenir de nouveaux actes terroristes semblables à celui du 11 septembre 2001.

Un partage des données permettrait de détecter plus aisément les passeports frauduleux, égarés ou volés, a expliqué Ronald Noble, le secrétaire général de l’organisation policière, devant l’assemblée générale de l’Association internationale du transport aérien (IATA) à Singapour.
"Vous devez créer une banque de données qui rassemble les informations sur les voyageurs à travers le monde", et qui contiendra les numéros des passeports volés, a-t-il déclaré.
M. Noble a rappelé que l’un des auteurs des attentats du 11 septembre 2001 avait pénétré sur le territoire américain avec un passeport dérobé. Mais il a regretté que les compagnies aériennes soient réticentes à partager des informations sur l’identité de leurs clients.

ACCUEIL MITIGÉ
"Ce problème existe depuis 1993 et, l’an dernier, un demi-million de passagers ont pu voyager sur des vols internationaux sans que leur passeport ne soit passé au crible", selon lui. "L’industrie devrait s’en inquiéter mais elle ne semble pas le faire", a ajouté le secrétaire général de l’organisation basée à Lyon (France).

La proposition d’Interpol a reçu un accueil mitigé des représentants des compagnies membres de l’IATA. "Je ne suis pas en faveur du ‘profilage’", a déclaré l’un d’eux à M. Noble, en soulignant que les organisations violentes pouvaient avoir recours à des personnes non répertoriées sur les listes noires comme "mules".

Elyezer Shkedy, PDG de la compagnie israélienne El Al, a défendu l’initiative d’Interpol, en précisant qu’il ne s’agissait pas, pour les sociétés, "de partager toutes les informations" sur leurs clients, mais seulement celles nécessaires "à lutter contre le terrorisme".
"Il s’agit d’un problème global et pour lutter dans le monde entier, vous devez effectuer des contrôles", a-t-il ajouté. Basée à Genève, l’IATA représente 230 compagnies qui assurent plus de 90 % du trafic mondial

Pr Diala KONATE

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