Pendant que certains réclament des primes de logement en tant qu’enseignant au Mali, d’autres cherchent juste un salaire constant durant les douze mois de l’année. Tel est le constat qui découle de la situation qui sévit au niveau de l’école malienne de nos jours.
Il est temps que les syndicats d’enseignants songent à la cause de leurs camarades des écoles privées, qui sont assez souvent utilisés. Au niveau du secteur privé, la grande majorité des enseignants ont des salaires de misère et qui ne sont même pas payés régulièrement. Est-ce possible d’imaginer, qu’on donne à certains d’entre eux, seulement la somme de vingt-cinq mille (25.000 F CFA), rares sont, ceux d’entre eux qui touchent la somme de Cinquante Mille Franc (50.000 F CFA). Pourtant, ils sont pour la plupart, des chefs de famille et qui ont donc des charges fixes.
Malgré l’injustice dont ils sont victimes de la part de certains promoteurs d’école, ils n’ont pas le droit de créer de syndicat. Celui qui ose essayer, est viré par son employeur et souvent même sans ses droits. Ils sont du coup, victimes de licenciement abusif et ne bénéficient de rien. Pourtant, le plus souvent, ils travaillent plus que ceux qui sont dans le secteur gouvernemental (fonctionnaires de l’État).
C’est pourquoi, nous pensons, qu’il aurait été bien de la part de la synergie des syndicats de demander à l’État de fixer un salaire de base qui fait au moins la moitié de leur paye aux camarades des écoles privées. Le constat pertinent est qu’il y a plus d’écoles privées que gouvernementales et qu’il y a donc plus d’enseignants dans le secteur privé qu’au niveau du secteur gouvernemental, alors il est temps de nourrir ce lien afin que les camarades enseignants du secteur privé soient vraiment défendus par la synergie.
Ben Abdoulaye
Analyse très pertinente.
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