Ecole malienne : L’année scolaire démarre par une grève d’une semaine

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Lundi 3 octobre 2011, jour de la rentrée scolaire au fondamental et au secondaire au Mali. Les élèves tout contents de retrouver le chemin de l’école ont absenté les enseignants à l’école. Et pour cause

 Le Syndicat National de l’Education de Base (SYNEB )est en grève d’une semaine, du lundi O3 octobre au vendredi O7octobre 2OII. Les motifs de cette grève sont entre autres :

1-La relecture de la loi n° O9-O35 du 1O  Août 2OO9 déterminant les conditions d’intégration des enseignants contractuels de l’administration dans les fonctions publiques de l’Etat et des collectivités territoriales ; 2-La correction des arrêtés d’intégration erronés et l’accélération du processus d’intégration à la fonction publique de l’Etat ; 3-Le payement immédiat de tout les  arriérés de reclassement et de hiérarchisation ; 4-La mise a jour des sessions de reclassement et de hiérarchisation ; 5-Le payement immédiat des arriérés d’allocation familiales ; 6-L’arrêt immédiat des prélèvements sur les salaire au titre de l’Assurance Maladie Obligatoire(AMO) et le remboursement intégral des sommes prélevées, 7-La révision de l’arrêté n° 3282/MATCL/SG du 11 Août 2O11 Portant modalité du congé de formation et de la mobilité notamment en son article 3(chapitre des mutations).

Quand on fait une analyse objective de ces revendications, on comprend que le Gouvernement attend toujours à ce que les enseignants partent en grève avant de payer leurs frais d’avancement et de hiérarchisation. Salikou et son équipe n’étaient-ils pas au courant de l’existence de tous ces problèmes en fixant la date de la rentrée scolaire ? Pourquoi n’a-t-on pas pris toutes les dispositions pour une rentrée scolaire normale ? L’école est-elle vraiment la priorité de nos gouvernants ?

Tout porte à croire que non. Si les douaniers grèvent, on fait tout pour surseoir à cette grève. Seulement la semaine passée, le gouvernement a tout fait pour satisfaire une bonne partie des revendications de l’UNTM pour qu’il n’y ait pas grève le lundi 3 octobre.  En même temps, on a ignoré le mot d’ordre de grève des enseignants. Ces derniers sont entrain de consommer tranquillement leur grève d’une semaine dans l’indifférence de tous. Comme si la grève des enseignants avait moins de conséquences par rapport à celle des administrateurs. Ah ! J’allais oublier, le ridicule ne tue pas dans ce pays 

Mohamed AG

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