Il n’est secret pour personne que la santé de notre chère école est préoccupante. Cela a été dit et redit mille fois et par les personnes les moins averties.
En effet, les autorités au plus haut sommet de l’État ne semblent pas faire de l’école leur priorité. Alors, c’est le sauve qui peut !
Les maux de l’école malienne ont pour noms : politisation de l’école, démission ou trahison des parents, absence de professeurs qualifiés, fraude dans les examens, corruption érigée en système de gestion. Tout cela se passe sous l’œil complice et irresponsable des autorités scolaires et universitaires.
Dans beaucoup de facultés, l’enseignement ne se passe plus dans les règles de l’art.
Tout se vend et tout s’achète. Les étudiants de ces facultés savent qu’ils n’ont pas besoin de faire les examens pour passer en classe supérieure. Avec quelques billets de banque, ils sont admis. Cette forme de passage est appelé ‘’ le réseau’’. C’est triste quand nos facultés se transforment en entreprises commerciales.
Les auteurs de ces actes mafieux sont connus de tous mais malheureusement, ils n’ont jamais été inquiétés encore moins punis. Souvent, ils s’érigent même en donneurs de leçons. Que le ridicule ne tue pas !
Le code pénal malien prévoit pourtant de telles infractions. Nous disons que les coupables doivent être punis et ‘’Force doit rester à la loi’’
Pour certains concours au Mali, le scenario est presque identique. Avant même la proclamation des résultats, les admis sont connus et se congratulent. Quel malaise !
Là aussi on parle de ‘’réseau’’ ou de ‘’liste verte’’. Où est donc l’égalité des chances ? La démocratie est donc violée dans ses principes fondamentaux.
Pauvre de nous !
A quand la ‘’liste blanche’’ acceptée de tous ? En attendant, le Mali va mal, ce système de clientélisme et de favoritisme est entretenu, soutenu, voire encouragé. Mais pour quand encore ? Il est temps d’arrêter l’hémorragie !
Dans ce contexte de chaos généralisé, nous serons tentés de se demander : quel avenir et quelles perspectives pour la jeunesse malienne ? Pour le moment, l’horizon est sombre. Il urge donc d’apporter des réponses étatiques aux aspirations profondes du peuple.
Cette corruption notoire dans les concours et examens au Mali fait penser à ces déclarations de Me Abdoulaye Garba Tapo, alors ministre de la justice du Mali « Un pays a beau être pauvre, les citoyens du pays ont beau végéter dans la misère. S’il existe un minimum de justice. Alors, l’espoir demeure. Si ce minimum n’existe pas. Alors, nous courons tous vers la dérive ».
Que Dieu préserve le Mali, mon cher pays !
Mais, c’est ce qui risque d’arriver au pays si rien n’est fait.
Pour notre part, nous ne cessions de critiquer, de fustiger les mauvais comportements, de faire la lumière sur toutes les zones d’ombre de notre système éducatif. En un mot : « Nous tremperons la plume dans la plaie »
Pour conclure, nous citerons ces vers de Kwame Nkrumah , vers qui traduisent toute ma conviction et mon engagement pour le Mali :
“Va au peuple
Vis dans son sein
Apprends de lui
Aime- le
Sers- le
Prépare avec lui
Commence par ce qu’il sait
Construis ce qu’il a”
Tiré « l’Afrique doit s’unir »
Bien à vous mes chers amis!!!
Toujours avec le même plaisir!!!
Mohamed Attaher Halidou
Internaute