La situation de l’ouverture des écoles maliennes reste une préoccupation pour tous les maliens et notamment les responsables scolaires.
SOMBOUNOU, le Censeur de l’école Solidarité ne fait pas dans la langue de bois
Selon le censeur, la rentrée du mardi 1er septembre dernier est illégale car c’est le gouvernement qui doit décider de la rentrée et la fermeture.
« L’ouverture et la fermeture partielle ou totale d’une école sur le territoire national d’un pays doivent être décidées par l’Etat. Car c’est lui qui peut décider du sort de l’année donc si les écoles privées ouvrent sans l’autorisation étatique et que l’année devient blanche, automatiquement les écoles privées seront discréditées et risque de rembourser les parents car elles ont repris sans une décision nationale ».
En résumé selon le censeur : « l’ouverture et la fermeture des écoles émanent des politiques nationales étatiques. Car nul ne peut assumer les conséquences surtout en temps de pandémie ».
Le collectif des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016 demande l’application de l’article 39 de la loi portant statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale.
Cette frustration est née de l’accord conclu entre le gouvernement et l’UNTM le 29 janvier 2019, cependant l’article 39 de la loi 007 du 16 janvier 2018 portant Statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale, stipule que : « Toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du Statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale ».
Mohamed SOGODOGO, stagiaire