Si la semaine dernière, les étudiants avaient souligné avec mécontentement l’absence de certains professeurs au cours, tel n’est pas le cas cette semaine. De l’avis d’Oumar Sissoko, étudiant en deuxième année génie civil, les enseignants ont massivement répondu présents cette semaine. « On n’a constaté aucune absence cette semaine. Tous nos professeurs sont venus», a-t-il souligné. Ses camarades d’autres classes confirment la même chose. «Tout va bien ici. Les choses commencent à rentrer sérieusement dans l’ordre. Nous partons vite maintenant. La preuve en est que nous sommes rentrés depuis 7 heures et on vient de sortir pour notre première matière. Nous attendons le professeur de la deuxième matière», a déclaré avec satisfaction Moussa étudiant en cycle ingénieur.
Ensup : Pas de perturbation
Comme la semaine dernière, l’Ecole normale supérieure (Ensup) ne connaît pas de perturbation après la levée de son mot d’ordre de cessation de mener toutes activités pédagogiques tant que leurs salaires en retard ne sont pas payés. «Il n’y a pas de perturbation ici. Nous sommes sur la bonne voie pour terminer l’année. Nous pensons qu’il n’y aura plus de trouble», a fait savoir Mady Kéita, étudiant en section allemand. Et ce professeur d’histoire/Géo qui a tenu à garder l’anonymat d’ajouter: «Tout se passe pour le moment bien».
Flash: Même constat d’accalmie
Le même constat d’accalmie se dégage chez les étudiants de la Faculté des lettres, langues, arts et sciences humaines (Flash). Même les sections Anglais et Histoire archéologie qui ont été les dernières à commencer les cours ici, affirment avoir beaucoup fait dans le programme en si peu de temps. « Notre section était parmi les dernières à avoir commencé réellement les cours à la Flash. Je veux parler de la section Anglais. Malgré tout, l’on ne se plaint pas aujourd’hui. On a avancé dans le programme. Nous avons même fait des devoirs dans certaines matières. En plus, on a eu à faire des exposés», a martelé Amadou Sanogo, étudiant en quatrième année Anglais. «Nous commençons à avoir moins d’inquiétude maintenant car nous avons avancé dans nos programmes», a reconnu Drissa Coulibaly, étudiant en troisième année Histoire/ archéologie. Si les cours se déroulent normalement, les bourses continuent aussi à être touchées par les étudiants. Il faut seulement souligner qu’on assiste de moins en moins à l’affluence devant le guichet de l’économe comme, les premières heures du payement des bourses.
Fsjp: la sérénité prévaut
Comme les facultés citées plus haut où l’on trouve de la quiétude, c’est la sérénité qui se trouve également à la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp). Professeurs et étudiants reconnaissent ce bon état d’esprit qui règne ici. «Vous-même, vous voyez. Nous venons de sortir de la classe en cours magistral. Et d’un moment à l’autre, on va rentrer pour une autre matière. C’est vous dire que ça chauffe ici», a prononcé Fatoumata N’Diaye, étudiante en troisième année droit privé. En plus des cours magistraux, les travaux dirigés alimentent plus les débats au niveau des classes de première, deuxième et troisième années. Ces épreuves se déroulent les soirs.
Fseg: la quiétude
La Faculté des sciences économiques et de gestion (Fseg), n’est pas épargnée par le bon déroulement des cours qui se passent à l’Eni, à la Flash, à l’Ensup, à la Fsjp. C’est dire que c’est la quiétude qui l’emporte là. «Il n’y a pas de problème ici. Les classes de première, deuxième et troisième années sont de plein pied dans les TD», a dit Youssouf Koné, étudiant en 2è année droit.
Iug : l’on vise le second semestre
Après l’organisation des grands devoirs du 9 au 14 août 2010 à l’intention des étudiants des premières et deuxièmes années, l’Institut universitaire de gestion (Iug) poursuit son programme. Apparemment l’optimisme règne chez les étudiants pour sauver l’année à leur niveau. «Nous avons fait un grand pas dans l’année. Après le premier semestre tenu au mois de mars dernier et les devoirs de ce mois d’août, nous visons maintenant le deuxième semestre pour boucler l’année. Avec le rythme qu’on a, l’on est sûr de finir le programme pour examiner au mois d’octobre prévu pour le deuxième semestre», a appuyé Cheick Oumar Dramé, étudiant en première année.
Cesb: les bourses attendues avec impatience
Au Centre de l’enseignement supérieur de Bamako (Cesb), le moins que l’on puisse dire, c’est que les cours se déroulent normalement. Mais, le grand souci des étudiants, ici, c’est d’être vite en possession de leurs arriérés de bourses. «La seule chose qui nous préoccupe beaucoup, c’est le payement des arriérés de bourses. Aujourd’hui, seuls les étudiants du Cesb n’ont reçu aucun centime de leurs arriérés de bourses. Nous n’avons touché que nos trousseaux qui ne peuvent pas nous permettre de satisfaire nos besoins», a fait savoir Abdoulaye Barry, étudiant en 2è année géographie.
Fast/ Fmpos : la normalisation
A la Faculté de Médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (Fmpos) et à la Faculté des sciences et techniques (Fast), c’est la normalisation des cours. Chez les futurs médecins, pharmaciens, mathématiciens, physiciens etc., l’on ne pense qu’à terminer ai plus vite l’année.
Hadama B. Fofana