Echos de nos facultés et grandes écoles

Les syndicats enseignants du Snesup ont décidé samedi dernier de prolonger la trêve jusqu’au mois d’octobre prochain. Cela, après que des avancées significatives aient été enregistrées dans le traitement de  leurs doléances. Une décision sage qui a amené un ouf de soulagement au sein des différentes facultés, grandes écoles et instituts et qui donne une lueur d’espoir aux uns et autres pour que l’année académique soit  sauvée.

Eni: Normalisation des cours

A l’Ecole nationale d’ingénieurs (Eni), c’est la normalisation qui est remarquée. Ici, les cours se déroulent dans la tranquillité. «Tout se passe bien chez nous. Les professeurs dispensent régulièrement les cours. Nous aussi, nous venons en masse. Avec cette allure, nous pensons que l’année académique peut être sauvée », a déclaré avec enthousiasme Amadou Kéita, étudiant en 4è année cycle professorat en électricité.     

Flash: les bourses attendues

A la Faculté des lettres, langues, arts et sciences humaines (Flash), l’on est satisfait également de la poursuite de la trêve des enseignants jusqu’en octobre. « Cette décision de nos professeurs nous a permis d’avoir l’esprit tranquille. Je pense que cela continuera et que d’ici là, les autres  points de revendications qui sont à satisfaire par les autorités trouveront une réponse », a souligné Modibo Diakité, étudiant en 1^ère année socio-anthropologie. Mais il à souligner que les bourses sont impatiemment attendues. Il faut rappeler que le comité Aeem a décidé d’étudier en attendant que l’argent  tombe.

Fsjp: l’élection du nouveau secrétaire général du comité Aeem ce jeudi

Au niveau de la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp), c’est la campagne pour l’élection du nouveau secrétaire général du comité Aeem qui était en cours du lundi au mercredi. Trois candidats sont en lice : Alassane Djittèye «alias sénateur», Gaoussou Bodje et Issiaka Diakité, tous en quatrième année carrière judiciaire. L’élection du nouveau secrétaire général est prévue pour ce jeudi 5 juillet 2010.   Il faut signaler que la campagne a fortement perturbé les cours ici. « Depuis lundi, les professeurs sont très rares à l’école. Seuls quelques uns viennent dispenser leurs cours », dénonce un étudiant.  

Fseg: la bourse disponible, mais difficile à percevoir

A la Faculté des sciences économiques et de gestion (Fseg), les cours se déroulent bien. Et depuis mercredi dernier, les bourses sont en train d’être reçues par les étudiants. Mais aux dires de plusieurs étudiants, il est très difficile de mettre la main sur son argent à cause du nombre élevé des étudiants et le nombre réduit des guichets de payement. «Pour espérer avoir son argent, il faut passer la nuit ici ou bien négocier, c’est à dire payer une somme,  avec les responsables qui sont en bon terme avec les agents de l’économat», a déclaré un étudiant de la 3è année gestion qui a tenu à garder l’anonymat.  D’où l’initiative du Centre national des œuvres universitaires (Cenou) de bancariser les bourses afin que prennent fin les multiples difficultés auxquelles les étudiants sont confrontés.

Fast: Début du payement des arriérés de bourse

Les cours se régularisent à la Faculté des sciences et techniques (Fast). Ce qui réconforte plus d’un. «Tout ce qu’on souhaitait, c’était le retour à la normale dans notre université. Nous pensons que cette quiétude va se poursuivre. Ce qui va dans l’intérêt de tous, mais particulièrement à nous étudiants », a martelé Moulaye Sidibé, étudiant en 2è année.  Comme à la Fseg, le payement des bourses est en cours également. L’on est en train ici de percevoir les arriérés de huit mois de bourses.

Iug: Les grands devoirs du 9 au 14 Août 2010 au niveau des 2è années

L’Institut universitaire de gestion (Iug) ne compte plus perdre de temps pour valider son année. La preuve  est que du 9 au 14 Août prochain, les classes des deuxièmes années seront en grands devoirs. Ici, les bourses des mois d’avril, mai et juin sont disponibles pour les premières années. Celles des étudiants omis sur la première liste de la deuxième année sont aussi disponibles.

Cesb: les bourses seront les bienvenues

Le Centre de l’enseignement supérieur de Bamako (Cesb) suit aussi les cours   aisément. « Tout ce que l’on attend, c’est le payement des bourses. Nous venons suivre les cours. Mais il faut dire que c’est avec toutes les difficultés du monde. Difficilement on se rend à l’école car on est obligé de s’endetter de part et d’autre pour venir. C’est pourquoi, ça serait une bonne chose de payer nos bourses. Ce qui nous permettra d’avoir plus le morale et d’étudier dans les conditions idoines », a fait remarquer Ismaïla Koné, étudiant en deuxième année anglais.

Ensup: Que les négociations se poursuivent 

L’Ecole normale supérieure (Ensup) est en classe. Aucune perturbation n’est à signaler ici. Là, on se réjouit du dialogue qui a prévalu entre les autorités et les syndicats d’enseignants pour que la trêve  puisse être prolongée. «On invite encore les autorités et les syndicats d’enseignants à poursuivre les négociations pour s’entendre une fois pour toutes pour qu’on ne soit plus confronté à des cessations de travail», a indiqué un responsable du comité Aeem de l’Ensup.

Fmpos: les cours se déroulent normalement

La Faculté de Médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (Fmpos), n’est pas exclue de la stabilité qui prévaut actuellement à l’Université. Les cours se déroulent lentement mais sûrement.  

Hadama B. Fofana

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