Echec des négociations entre le SNESUP et le Gouvernement : Le jusqu’au-boutisme du syndicat en cause

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Le 2ème round des négociations ouvert le mardi 25 avril dernier entre le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNESUP) en grève illimitée depuis le mardi 4 avril et le gouvernement a été soldé par un échec. Sur les 7 points de revendication, il y a eu accord sur 5 points, un accord partiel sur un point et un désaccord sur le dernier point.

Selon nos sources, le point qui a fait blocage est relatif au point 1. A savoir, la signature immédiate du rapport de la commission tripartite déposé le 31 janvier 2017 et l’application immédiate de la grille plafond 3000 et plancher 1368 au personnel enseignant de l’enseignement supérieur et aux chercheurs. Un accord partiel a été trouvé sur le point 3. C’est-à-dire, l’adoption immédiate du nouveau statut « Enseignant-Chercheur » avec les quatre (4) fonctions (Assistant/Attaché de recherche, Maitre Assistant/chargé de recherche, Maitre de Conférences/Maitre de Recherche, Professeur/Directeur de Recherche), les charges horaires actuelles en semestre et la transposition des assistants/Attachés de recherche Docteurs dans le corps des Maitres Assistants/Chargés de recherche.

Les autres points qui ont fait l’objet d’un accord entre le gouvernement et le syndicat sont: l’intégration immédiate dans la fonction publique des travailleurs contractuels payés sur les budgets autonomes des structures de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique(2), la nomination immédiate des agents-fonctionnaires de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique omis de la hiérarchisation du 16 juin 2015 et la capitalisation des publications des chercheurs de l’IER recrutés en 2008 pour leur transposition (point 4), le rétablissement immédiat et effectif du Fonds « Études et Recherche » conformément au protocole d’accord du 13 mai 2016 (5), le payement immédiat des arriérés d’heures supplémentaires de 2013-2014-2015 aux enseignants de l’IUG et l’éradication totale de la violence dans l’espace universitaire.

L’on peut dire sans risque de se tromper que le gouvernement a fourni assez d’efforts car,  sur 7 points de revendication, il a pu satisfaire 5 points avec un point d’accord partiel.

A en croire nos sources, la satisfaction du 1er  point des négociations  est due à l’implication personnelle du président Ibrahim Boubacar Keita. C’est pourquoi, le syndicat avait sollicité son implication directe.

Cependant, le gouvernement dans une lettre adressée aux syndicats a renouvelé son ouverture au dialogue.

Modibo Dolo

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5 COMMENTAIRES

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  2. IBK et ses ministres, leurs enfants étudient à l’étranger. Les enfants des pauvres en payeront le prix d’un gouvernement incompétent.

  3. Mais, moi je ne comprends pas ce gouvernement!!! Vous avez des pays voisins qui ont les même revenus que le Mali où les enseignants sont mieux payés. Et IBK souhaite voir les nôtres dans le misérabilisme? Incompréhensible de voir qu’un enseignant malien veut être payé comme celui de son homologue du Niger ou du Burkina-Fasso et que le gouvernement dise non.

  4. Où est l’accord si l’on ne touche pas au point essentiel. On peut se rappeler certains des autres points avaient déjà fait l’objet des accords passés mais non exécutés. Il s’agit notamment du point qui concerne l’intégration des contractuels dans la fonction publique

  5. Où est l’accord si l’on touche pas au point essentiel. On peut se rappeler certains des autres points avaient déjà fait l’objet des accords passés mais non exécutés

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