Ébullition du front social : Le Snesup entre dans la danse avec un préavis de 72 heures

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Le syndicat national de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Snesup) a déposé un préavis de grève sur la table du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social. Les syndicalistes souhaitent une amélioration de leur condition de vie et de travail.

Plusieurs points sont inscrits dans le cahier de charges des syndicalistes. La majeure partie de ces points avaient fait l’objet d’accord, mais l’application pose des problèmes. Toute chose qui envenime la colère des syndicalistes.

Ces points vont de la signature  immédiate de l’ordonnance sur les nouvelles grilles indiciaires planchers 755 et 850 et plafonds 1555 et 1650 et l’augmentation de 2 ans de l’âge de départ à la retraite pour les enseignants chercheurs seniors, l’application immédiate de la prime de recherche sur les salaires des enseignants-chercheurs conformément à l’article 34 du décret N°2017-0850/P-RM du 09 octobre 2017 fixant les modalités d’application du statut des enseignants-chercheurs du 27 septembre 2017, le payement immédiat et intégral des arriérés d’heures supplémentaires et des frais des tâches liées aux examens, l’intégration immédiate dans la fonction publique des 59 travailleurs contractuels issus des 502 ; la signature immédiate du décret N°2017-0850/PRM du 09 octobre 2017 en vue de la hiérarchisation des assistants et attachés de recherche.

Si rien n’est fait pour la satisfaction de leurs doléances,  les  Snesup décide d’observer une grève de 72 heures allant du mardi 31 août au jeudi 2 septembre. Lorsque cette grève ne portera  pas ses fruits, les syndicalistes décident d’observer une autre grève de 5 jours allant du lundi  06 au vendredi 10 septembre 2021.

Au regard du front social qui est en  ébullition, la nécessité d’un dialogue social se pose entre  le gouvernement et les différents syndicats afin d’avoir un compromis. L’ouverture des brèches dues aux différentes crises sociales peuvent porter un coup fatal à la transition lorsque l’on sait que les différents coups d’Etat survenus au Mali ont pris leur essence dans les crises sociales. Partant de cela, les syndicalistes et le gouvernement doivent conjuguer les efforts pour la bonne tenue de la transition car personne n’aura intérêt à la déstabilisation de la transition car l’avenir du pays dépend de sa réussite.

Bissidi SIMPARA

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