L’Amphithéâtre de L’Institut National de Formation en Sciences de la Santé (INFSS) a abrité une conférence débats, le vendredi 30 juin 2017, sous la thématique ‘’Drogues et violences dans le milieu scolaire et universitaire’’. Elle était présidée par le représentant du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, Amadou Sangho, en présence de nombreuses personnalités dont Adama Tounkara, Directeur de l’Office Central des Stupéfiants, la représentante du directeur général de l’INFSS, Mme Boiré Oumou Traoré et le représentant de la Minusma, Klaus Dieter Tietz.
Première à prendre la parole, Mme Boiré Oumou Traoré dira que depuis 1987, à l’instar de la communauté internationale, le Mali commémore chaque année, le 26 juin la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues. Collant au thème de la conférence débats de célébration de cette journée, cette année, elle dira que l’usage des drogues par les jeunes dans les établissements scolaires et universitaire est une réalité qui ne peut et doit laisser personne insensible. « C’est un véritable fléau qui se propage à une vitesse inquiétante » dira-t-elle avant d’ajouter que cela se répercute négativement sur leur vie, en général.
Dès l’entame de son propos le directeur de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) M. Adama Tounkara dira que le choix de l’espace scolaire et universitaire se justifie par la volonté commune des ministres en charge de l’Education et de la Sécurité de conjuguer leurs efforts pour endiguer le phénomène croissant de violence dans cet espace. Pour faire de l’école un lieu propice à la réflexion, aux échanges d’idées en vue de mieux préparer et de modeler des citoyens responsables et respectueux des valeurs humaines et sociétales.
Que ces futurs cadres doivent être dotés d’aptitudes physique et morale leur permettant de faire face aux multiples défis du développement de notre pays.
Selon le DG de l’OCS la plupart des espaces scolaires et universitaires sont devenus des lieux de consommation des Stupéfiants. Que de nos jours, la consommation du stupéfiant fait partie des principales causes de l’échec scolaire des jeunes, mais aussi de la violence dans ce milieu.
- Tounkara affirmera que les conséquences néfastes du fléau doit amener les différentes autorités en charge de l’éducation et de la sécurité à travailler main dans la main pour un espace scolaire et universitaire affranchi de toute addiction.
A sa suite, le représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, M. Amadou Sanhgo dira que la violence dans le milieu scolaire et universitaire, a été un phénomène inquiétant dans ces derniers temps avec son corollaire de victimes.
« J’espère qu’avec l’expertise des panélistes ici présents qui doivent vous entretenir sur le sujet, vous permettra de poser un diagnostic pointu pour dégager des solutions idoines permettant de mettre un terme à ce fléau » a-t-il espéré.
Fatoumata COULIBALY (Stagiaire)