Le démarrage des évaluations de l’examen de fin d’année du Diplôme d’Etude Fondamental (DEF) pour l’année scolaire 2018-2019 a lieu ce matin 29 juillet sur toute l’étendue du territoire nationale y compris Kidal.
Pour cette année, il y aura 235410 candidats repartis entre 1863 centres d’examen en 9379 salles de classe.
Pour les surveillances, il y aura, 18758 surveillants pendant les trois jours d’examen, soit deux surveillants par salle. Ces informations ont été données par le Ministre de l’éducation nationale, Dr Témoré Tioulenta jeudi dernier au cours d’une conférence tenue dans les locaux de son département.
En compagnie des membres de son cabinent, des directeurs nationaux de l’éducation, Dr Témoré Tioulenta a annoncé que tous les préparatifs du DEF sont mis en place par les services techniques pour que les épreuves se passent dans de bonnes conditions.
En effet, selon le ministre de l’éducation nationale, en cette période de pluie, toutes les dispositions nécessaires sont prises par l’UNICEF pour assurer le déplacement et la nourriture des candidats et les surveillants qui sont loin de leur centre d’examen.
Dr. Tioulenta dira aussi que l’année scolaire ne serait pas sauvée sans l’implication des acteurs de l’école d’où la signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants grévistes.
« Pour éviter tout désaccord, nous avons mis en place une commission de suivi de l’accord, pour consolider les relations entre les uns et les autres. Cela nous a permis aussi d’élaborer des stratégies au sein du département de l’éducation nationale pour proroger l’année scolaire et augmenter le volume horaire des cours là ou les besoins se faisaient sentir », a déclaré le ministre Témoré.
Vu qu’il y a des marchands d’illusions (ventre de sujets) qui peuvent tromper les parents d’élèves ainsi que les candidats, Dr. Témoré Tioulenta promet de tenir des examens propres, pour donner une bonne image à l’éducation malienne.
« Pour cette année, nous comptons faire des examens propres, j’allais dire très propres. Autrement dit, que nul n’interfère sur la feuille d’examens de l’élève, que l’élève soit seul compétiteur, que nul ne le trompe. L’examen propre, c’est aussi qu’aucun parent d’élève ne vienne dire à un surveillant d’aider son enfant. Un élève qui est trompé échoue l’année suivante. S’il est trompé avec un faux sujet, il échouera alors qu’il pouvait passer en comptant sur ce qu’il a appris durant l’année scolaire a conseillé le ministre.
Enfin dira-t-il, « aider-nous à relever ce défi que vous soyez parent d’élèves, hommes de média, syndicat d’enseignants. Ensemble, disons stop à la fraude ! ».
Aminata Dagnon