Diplôme d’étude fondamentale (DEF) 2015 : Une particularité de taille

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Outre le taux d’accroissement des candidats au précieux sésame chaque année, généralement à quelques jours de ces examens s’organisaient des réseaux mafieux : fuite et vente de sujets, achats des surveillants, entre autres. Des pratiques qui nuisent gravement notre système éducatif et posent le devoir de responsabilités. Il se trouve que ces responsabilités sont partagées entre les parents, les enseignants d’une part, et d’autres parts, les autorités scolaires. C’est pourquoi, le ministre Barthelemy Togo a pris le soin de faire le tour des centres avant même le jour « J». De ce fait, il a échangé avec les responsables scolaires afin de dissuader les uns et les autres contre toute tentative tendant à nuire le bon déroulement des examens. Ainsi, on peut espérer que ces consignes ont été respectées, car à la différence du DEF de l’année dernière où les élèves se promenaient avec les sujets à la main, rien n’a filtré pour le moment cette année. Ce qui est gage de crédibilité à cet examen.

Les élèves testés sur l’actualité

Le premier sujet de  fin d’année auquel les élèves ont été testés cette année, était en parfaite adéquation avec l’actualité nationale. Les élèves étaient appelés à choisir pour les sujets de rédaction entre deux thèmes pertinents à savoir : « l’immigration ou la paix et réconciliation ».  Toute chose qui a été appréciée par bon nombre d’observateurs, car le sujet cadre bien avec l’actualité.  D’autant que le Mali vient de perdre un nombre important de ces compatriotes sur la mer. Egalement, depuis 2012, un climat d’insécurité prévaut  dans le nord du pays. Evalué les enfants sur ces thèmes a été une très bonne chose dans l’ensemble, s’accordent à dire les spécialistes.

Ainsi, les 236.441 candidats inscrits aux examens du DEF de cette année, ont été répartis entre 1.822 centres. Notre équipe de reportage a fait un tour au centre de «  Missabougou I » dans la mi-journée. Et le constat est que l’atmosphère était calme avec quelques élèves parsemés dans la cour de l’école. Sur place, nous avons échangé avec le chef de centre adjointe, Diakité Ramata Tounkara. De prime à bord, elle a confirmé que tout se passe bien.

Selon elle,  le centre regroupe 250 élèves. Notre passage a coïncidé avec la fin des deux premières matières à savoir,  la rédaction et l’histoire et géographie. Au constat général, aucun incident n’est à déplorer, rassure-t-elle. Autre fait non moins important, la présence des agents des forces de sécurité qui veillaient sur le bon déroulement des examens.

Zoumana Coulibaly

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