Développement durable :rnLa CAD-Mali pose des actes louables

0

Dans le cadre de la semaine d’éducation populaire, la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Développement (CAD-Mali) a organisé un atelier de formation de trois jours (du lundi au mercredi) sur le financement public de l’eau pour tous, à la Dette publique de Bamako.

rn

rn

Le thème de l’accès à l’eau potable représentant une préoccupation majeure pour la société civile mondiale et les communautés à la base. On comprend alors toute la pertinence d’un tel atelier. Dans notre pays, malgré les politiques élaborées et mises en œuvre, la situation se traduit par un constat déprimant : 74,08% de la population malienne n’ont pas de source d’eau potable et pérenne. Au plan mondial, 1,5 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, et 2,6 milliards de personnes n’ont pas accès à l’assainissement. Afin d’enrayer ce processus, les Nations Unies ont lancé les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) visant à réduire de moitié d’ici 2015 le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable et à l’assainissement. A en croire la présidente de la CAD-Mali, Mme Barry, devant les objectifs louables des OMD sur les questions relatives à l’eau, et au regard des résultats insuffisants pour l’atteinte desdits objectifs, la CAD-Mali, en tant qu’acteur social luttant pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens, se doit d’informer les citoyens et d’interpeller les pouvoirs publics pour souligner la gravité de la situation et y apporter des solutions durables. Pendant les trois jours qu’a duré l’atelier, les questions essentielles comme : la disponibilité et l’accessibilité à l’eau, notamment pour les populations défavorisées dans les villages, fractions et quartiers, les alternatives de financement public d’eau, les expériences de lutte sur le plan mondial autour de la question de l’eau, les initiatives en faveur d’un contrat mondial de l’eau, en opposition ouverte à la marchandisation de l’eau par des firmes multinationales, ont élaborées. A l’issue des trois jours d’échanges, les participants à l’atelier ont insisté sur l’urgence et la nécessité d’un partenariat public et privé pour l’eau afin de garantir le droit inaliénable d’accès à l’eau pour tous, condition indispensable pour l’atteinte des OMD d’ici 2015. Un accent particulier a été mis sur la démocratisation de la gestion, la gouvernance participative de l’eau et sur la nécessité de redéfinir la chose publique.

rn

Abdoulaye Diakité

Commentaires via Facebook :