Le premier ministre Modibo Sidibé a rencontré le 19 août 2010, à la primature, les membres du Panel (groupe de travail pour le développement de l’enseignement supérieur au Mali). Il s’agissait pour le coordinateur du panel, Karamoko Kané, de présenter le groupe et de révéler aussi leur plan d’action au Pm.
Dans le Programme de Développement économique et social, le président de
C’est dans cette optique de réforme du système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique que le premier ministre, dans sa déclaration du 27 mai 2010, à l’occasion de sa rencontre avec les organisations syndicales, a décidé de formuler un plan décennal de développement de l’enseignement supérieur. Un plan qui a été confié panel de personnalités maliennes et étrangères du monde universitaire et économique.
Composé de huit personnes, ledit panel, qui a pris officiellement fonction le 15 juillet dernier, a été reçu hier à la primature par le premier ministre Modibo Sidibé. Il s’agissait pour Karamoko Kané, professeur agrée des sciences économiques et coordinateur du panel, de présenter ses collaborateurs et leur plan de travail. Quant au Pm, il a renouvelé au groupe du panel l’accompagnement des autorités pour mener à bien la mission qui leur a été confiée.
En effet, la mission du panel est de formuler un plan décennal de développement de l’enseignement supérieur au Mali. Un plan qui sera mis en œuvre en deux phases : 2011-2015 et 2016-2020. Il aura pour ambition de conduire le système d’enseignement supérieur et de recherche parmi les meilleurs en Afrique et répondant aux standards internationaux. En d’autre terme, le but du panel est celui d’un bon qualitatif en enseignement et recherche pour mieux répondre aux besoins au Mali et aux exigences de la compétition internationale dans le cadre d’une société et d’une économie mondiale de la croissance.
Le chef du gouvernement a, au nom des autorités du pays, remercié les membres du panel pour avoir accepté en cette période où l’on cherche à trouver une solution idoine à la crise universitaire, d’être au service de la nation. «Nous pensons qu’en conjuguant vos efforts avec ceux des autres pour faire des propositions concrètes pour l’enseignement supérieur, nous aurons dans l’avenir une université qui répondra aux attentes de tous et qui nous permettra d’être compétitif sur les plans continental et mondial », a conclu Modibo Sidibé.
Le coordinateur du panel a parlé de leurs axes d’intervention : les modes de gouvernance, de management et de gestion du système d’enseignement supérieur et de recherche; l’amélioration des conditions de travail, d’études et de vie des enseignants, des chercheurs et des étudiants, y compris un statut spécial de travail motivant pour les enseignants définissant un profil de carrière; la reconfiguration et la professionnalisation de l’offre de formation; l’amélioration de la qualité de la formation et de la recherche. Le groupe interviendra aussi dans les domaines de la rénovation de la pédagogie universitaire par l’usage des Tic; le développement des infrastructures universitaires et de recherche et l’aménagement du territoire.
Hadama B. Fofana