Des examens anticipés à la faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Education : des Professeurs expliquent les raisons

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Des examens anticipés à la faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Education

Les étudiants  de la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Education, toutes les classes  confondues, ont  commencé à faire les examens avant la période indiquée.

La plupart des personnes qui ne sont pas au sein  de la faculté se disent que les évaluations faites avant les dates indiquées sont dues aux élections Présidentielles à venir.

Il y a d’autres raisons qui ont poussé  les professeurs  à évaluer les étudiants avant la période  indiquée.

Abdramane  Koné, professeur d’approche  par compétence, nous confie ses impressions : << A ma connaissance, ils  y a deux raisons essentielles qui ont poussé les professeurs à faire les évaluations  avant la période indiquée. La première  raison est qu’on est dans le système LMD et que dans ce système un professeur qui finit avec ses modules peut faire ses évaluations ».

Mais il y a bien une autre raison pertinente qui, d’ailleurs, je dirais est la principale  raison pour laquelle les examens  ont été faits avant la date prévue. Pour M. Koné : << la seconde raison est due aux évaluations faites dans l’année 2017 et pour surveiller les évalués, il a fallu que nous fassions appel à d’autres enseignants  d’autres facultés, souvent des enseignants des lycées et même  nos anciens  étudiants  pour  qu’ils puissent nous aider à surveiller, car les surveillants de la faculté des sciences humaines et des sciences de l’éducation  sont en nombre insuffisant pour  pouvoir surveiller. Alors, il se trouve que les frais de surveillance de l’année 2017 n’ont pas été encore payés. »

Les gens à qui nous faisons appel n’ont toujours pas encore reçu leur argent, alors, nous nous trouvons  vraiment  gênés  pour leur faire appel. Les examens de 2018 seront problématiques. Et c’est ce qui a encouragé les professeurs  à faire les évaluations  avant la période indiquée. Telles sont les deux raisons essentielles.

La question qui reste à se poser est de savoir si toutefois les nouvelles stratégies  des professeurs  ont engendré des conséquences  positives ou négatives  à l’égard des étudiants.

Qu’il pleuve ou qu’il neige, la  terre restera toujours humide. Le seul souci des étudiants  est de ne pas faire une année  blanche et que les évaluations soient faites aux dates précises.

Djénéba   Touré , stagiaire

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