Le syndicat de l’enseignement supérieur renonce à sa grève illimitée, suite à une nouvelle négociation engagée par le ministre de tutelle avec lui, et qui a eu le bénéfice d’aplanir leur différend. C’était le vendredi dernier.
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Rappelons que le seul point de discorde entre le SNESUP et le gouvernement était la rétribution liée au secrétariat des examens. A propos, le SNESUP réclamait 150.000 FCFA par secrétariat contre 60.000 FCFA proposé par le gouvernement. Tenez- vous bien cela, depuis les temps du Feu Pr. Mamadou Lamine Traoré. Sur cette base les enseignants avaient remis les notes et suspendu leur mot d’ordre de grève. Cependant, dès lors la situation n’a pas évoluée. Négligence du gouvernement ? Ou duperie ?
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D’après notre interlocuteur, un professeur à l’université, on pensait que la situation allait atteindre son épilogue avec la nomination de M. Touré comme ministre des enseignements secondaire et supérieur, car sorti de leur rang. Et, estime- t-il, ce qu’ils demandent n’est pas au-dessus des moyens de l’Etat.
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Malheureusement, la première rencontre avec ce dernier n’avait rien donné. Elle a même contribuée à rendre la situation plus tendre puisqu’il serait amené à prendre une position figée, voire à menacer ses pairs. Toutes choses qui auraient dégénéré les négociations, et du coup plongé les étudiants innocents dans l’incertitude d’une reprise très prochaine des cours. Soulignons qu’à présent les résultats des évaluations de fin d’année 2006-2007 ne sont pas encore proclamés.
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Il a fallu attendre le vendredi dernier pour voir la situation se dénouer, suite à une négociation entre le Secrétaire Général du SNESUP et le Ministre Touré. Laquelle lui a permis de revoir sa copie, d’assouplir sa position et de faire des propositions concrètes.
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Partant, satisfait des résultats obtenus à savoir les rémunérations liées aux examens (500 F par copie à compter de janvier 2007 ; 5000 F par jour de surveillance et par personne à partir de 2008 ; 60.000 F par membre de secrétariat à partir de 2008) ; la régularisation des situations administratives, le SNESUP a décidé de surseoir à son mot d’ordre de grève.
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On aurait dû faire ces concessions depuis longtemps pour que l’année universitaire puisse démarrer et que les étudiants crispés soient soulagés. Cependant, la flexibilité du ministre est un acte de haute portée à saluer. Que cet exemple puisse être suivi par tous les hommes d’Etat et démocrates dès lors qu’il y va de l’intérêt supérieur de la Nation.
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Dans tous les cas, tard vaut mieux que jamais.
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Marafa TOURE
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