Prévu le 4 juin dernier, les examens devant sanctionner la fin de cycle des élèves du premier cycle ont pu être tenus. Mais dans des conditions regrettables. Car avant le jour J, presque tous les sujets de toutes les matières, prévues comme épreuves, étaient à la disposition des candidats. À la question de savoir comment cet acte ignoble est arrivé, nous avons effectué une enquête au bout de laquelle, le circuit nous a été expliqué. Des noms également apparaissent non seulement pour la fuite des sujets, mais aussi dans d’autres pratiques frauduleuses et de favoritisme en plein milieu scolaire à travers certains coins du pays.
Généralement au Mali, à chaque fois qu’il y a examen académique dans le milieu scolaire, les sujets sont quasi connus d’avance par les élèves. Mais, en ce qui concerne cette fin d’année scolaire (2013-2014), c’est le pire qui s’est produit. Si au bout des années précédentes la fuite de sujets ne concernait seulement que certaines matières, cette année, elle a concerné toutes les matières. Aucune matière du second cycle fondamental n’y a échappé. Si autrefois, c’était en cachette, cette année, c’était sur la place publique. La copie d’un sujet se vendait à 100 francs/copie. Presque tous les cybers de Bamako ont refusé candidats et parents.
Mais comment les sujets se sont-ils retrouvés là ?
Selon un administrateur scolaire, les sujets sont rédigés au ministère de l’Education nationale, plus précisément au niveau du Centre national des examens et concours. De là, les sujets sont envoyés dans les Académies qui, à leur tour, les envoient aux différents Centres d’animation pédagogique. Dans le Cap, les sujets sont enveloppés (par exemple: pour une salle de 30 candidats, sont enveloppées 30 copies du sujet de la matière concernée). Puis, le Cap les remet sur place au président de chaque Centre concerné (24 heures avant le jour J). Et, le président de chaque Centre passe la nuit, veille des examens, dans son Centre. Officiellement et normalement, du ministère aux différents Centres, en passant par la Direction nationale de l’éducation, les Académies et les Cap, aucun enseignant (s’il n’est président de Centre ou DAE ou DCap) n’a droit à détenir des sujets.
Selon un élève habitant à Bamako-Coura, les sujets se trouveraient dans plusieurs familles riches de Bamako. Et suivant leurs relations, les bénéficiaires ne les auraient obtenus qu’en étant de mèche avec l’une des structures précitées. À Sikasso, la police aurait dissuadé des «copistes» dans un cyber, depuis lors, la surveillance a été renforcée dans la région.
Selon d’autres sources, à Moribabougou, ont été obtenus les sujets de Dictée et de Biologie avec la candidate, fille du Directeur adjoint du Cap de Sangarébougou. Ladite fille aurait défié ses camarades en les informant d’avance qu’elle aurait les sujets venant de son père. Cela voudrait-il dire que la fuite est venue du Cap de Sangarébougou, quartier périphérique de Bamako ? Rien n’est moins sûr. Le Directeur en question que nous avons tenté de contacter pour recueillir son avis, a refusé de décrocher nos appels téléphoniques. Sur place, à Sangarébougou, «il est sorti», nous a-t-on dit à plusieurs reprises.
Selon un autre élève qui souhaite garder l’anonymat, à Ségou, des sujets ont été vendus la veille de l’examen dans le carré du Cap au vu et au su des agents. À Tombouctou, c’était pire. En tout cas, dans un pays où l’année a été décrétée «année de lutte contre la corruption», il urge de démasquer et de punir les responsables afin que des pratiques de ce genre ne se répètent plus.
Fatoumata TOURE (Enseignante)
Franchement, cela est vraiment à déplorer et porte atteinte à la qualité de l’éducation du Mali qui est décriée dans la sous-région. A ce stade, le ministre est responsable (pas coupable) de n’avoir pas trouvé les solutions pour empêcher la fraude. Et comme sa responsabilités est engagée, elle doit en tirer toutes les conséquences si elle veut grandir. Au Burkina Faso voisin, il n’y a jamais de fraude de sujet d’examen, allez comprendre comment ils s’y prennent.
LE MINISTRE FRANÇAIS BENOIT HANON A PROPOS DES FUITES AUX BAC EN France 😉 : Il change de LANGUAGE du début à la fin ➡ 😆 .
« Aucune fuite » pour Benoit Hamon qui a communiqué avec la gendarmerie.
« Les divulgations arrivent tout le temps, à tous les examens, dans tous les pays du monde » continue le ministre français Benoit Hamon.
« Pas étonnant qu’un sujet ait abouti sur Twitter »
Philippe Tournier, président du Syndicat national des personnels de l’éducation nationale, « avec les nouvelles technologies, il n’est pas étonnant que des sujets aient abouti sur Twitter », compte tenu de l’essor des nouvelles technologies, mais aussi de la forme traditionnel des épreuves du bac en France.
Le ministère envisage de porter plainte
Le ministère de l’Education nationale reconnaît que les sujets ont bien été publiés sur Twitter ce matin, mais assure « qu’il n’y a pas de quoi paniquer. » « A 8h30, la majorité des candidats étaient déjà en salle d’examen. Cette année, il y a eu un nombre très faible de retardataires, car toutes les familles se sont organisées à cause de la grève », explique-t-on au sein du cabinet de Benoit Hamon.
« Des fuites sur Twitter de ce type ont lieu quasiment tous les ans », a ajouté cette même source. Dès que le ou les auteurs de la fuite seront identifiés, le ministère de l’Education nationale portera plainte. ➡ ➡ 😀
A BLANCHE NEIGE QUI ACCUSE LES MALIENS D’AVOIR LE VOL DANS LE SANG JE DIS COMME QUOI LES FUITES SONT D’ABORD UNE MALADIE CONTAGIEUSE FRANCAISE AVANT DE DEVENIR MALIENNES …. CEPENDANT LES AMIS DE BLANCHE NEIGE SONT HEREDITAIRE A AU MOINS 30% DE LA MALADIE DU RAZZIAS TRANSMIS PAR LES TRIBUS ISSUS DU RAZZIAS 😆 😆 😆
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