Les examens de fin d’année scolaire 2014-2015, donnent leur coup d’envoi ce mercredi 3 juin 2015, avec ceux du DEF. Le nombre de centres prévu par le département, selon le ministre de l’Education nationale, Kénékouo dit Barthélémy Togo, est de 1822 dans tout le pays. Le nombre de candidats inscrits est de 236 441, soit une augmentation de 4,06 % par rapport à 2014.
Selon le département, les examens du DEF et du bac seront organisés pour les candidats réfugiés en Mauritanie, à Bassikounou aux mêmes dates que les candidats de l’intérieur grâce à la collaboration des autorités mauritaniennes et des partenaires de l’Unicef. C’est un impératif pour le ministre de l’Education nationale de relever le défi pour redorer le blason du système éducatif victime l’année passée d’une mauvaise volonté des autorités en charge de la question.
En effet, le département en charge de la question, l’année dernière n’a pas comblé les attentes. Le DEF 2014 a été marquée par des nombreux dysfonctionnements sur toute l’étendue du territoire: fuite généralisée des sujets, décalage général, les sujets transportés sans être enfermé, le manque de sérieux de la part des surveillants…
La situation a même eu des répercussions sur le rendement de scolaire qui connait depuis des années une baisse généralisée de niveau de ses produits. C’est ainsi qu’à l’heure du bilan, les Maliens n’ont pas fait dans la dentelle pour dénoncer ce que certains appellent la médiocrité habituelle de l’autorité en charge d’élaborer la politique nationale de l’éducation.Le débat a suscité l’engouement à la presse et même chez les élus de la nation.
Bréhima Sogoba
