218 757 candidats sont en lice cette année pour l’obtention de ce premier parchemin de l’enseignement.
Les examens du Diplôme d’études fondamentales (DEF) de l’année 2012-2013 ont démarré mercredi sur l’ensemble du territoire national à l’exception des localités du Nord du pays qui restent à sécuriser. Cette année 218 757 candidats sont entrés en lice pour le DEF classique et arabe dans 1602 centres et 9062 salles.
A Bamako on compte 1867 candidats pour l’académie de la Rive droite et 29 191 pour celle de la Rive gauche.
Outre l’épreuve d’éducation physique et sportive, les candidats se soumettent à des épreuves de rédaction, dictée et questions, histoire et géographie, biologie, mathématiques, chimie et physique.
La correction des épreuves s’effectuera dans toutes les académies d’enseignement du pays à l’exception de celle de Dioila qui boucle juste sa première année de fonctionnement.
Seront admis les candidats ayant obtenu une moyenne à l’examen égale ou supérieure à 10/20. Les élèves qui auront une moyenne à l’examen comprise entre 9 et 99,9 pourront bénéficier du secours de leur moyenne de classe ou annuelle.
C’est sous une pluie fine que le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, Bocar Moussa Diarra, a visité tôt le matin trois centres d’examens de Bamako : les groupes scolaires de Kalaban Coura, Marie Diarra de Hamdallaye et l’école « Medersa El Hilal » de Missira.
C’est à 8 heures que Bocar Moussa Diarra a donné le coup d’envoi des épreuves au groupe scolaire de Kalaban-coura dans la salle n°8 en ouvrant la première enveloppe contenant trois sujets d’examen au choix. Le premier qui porte sur la paix et la réconciliation nationale est libellé comme suit : « Dans le cadre de la recherche de la paix au Mali, des messages de réconciliation sont constamment véhiculés par les médias. A ton tour, écris à un journal de la place ton message de paix en la définissant et en expliquant comment l’instaurer et la maintenir au Mali ».
Le second a trait au candidat lui même : « Quel métier envisages-tu exercer dans l’avenir. Dis les raisons pour lesquelles tu as choisi cette profession et quels services comptes-tu rendre à ta famille et à ta société. »
Le troisième traite de sport et fait appel à la faculté d’analyse du candidat : « Tu as connu par les stades, à la télévision, dans les lectures, un sportif renommé. Présente-le et dis pourquoi, il constitue pour toi un modèle. »
En donnant le coup d’envoi du DEF, c’est une manière de venir vous souhaiter une bonne chance pour votre comportement exemplaire, pour avoir accepté de partager tout avec vos camarades déplacés du Nord, et celui de vos enseignants pour leurs efforts déployés durant l’année scolaire », a indiqué le ministre de l’Education aux différents candidats de tous les 3 centres visités.
La bonne tenue de ces examens est, a-t-il estimé, le résultat de l’engagement du gouvernement et du peuple malien. « Nous avons visité les élèves d’une école arabe pour montrer que les élèves de l’école classique et arabe sont les mêmes et sont traités de la même manière par l’Etat », a précisé le ministre avant de souhaiter que les examens se déroulent dans des conditions parfaites et normales. Bocar Moussa Diarra a tenu à préciser que les examens des élèves réfugiés se dérouleront entre octobre et novembre dans les régions du Nord sécurisées. Il y aura donc une année scolaire et des examens de fin d’année pour tous les élèves du pays, a-t-il assuré.
Outre le directeur national de l’enseignement fondamental, Mamadou Diabaté, le directeur de l’enseignement technique et professionnel, Oumar Maïga, son homologue de l’enseignement secondaire général, Bakary Casimir Coulibaly, le directeur du Centre national des examens et concours de l’Education (CNECE), Adama Hassimi Touré, et l’inspecteur en chef de l’inspection de l’Education nationale, Mamadou Kéita, étaient aussi de la visite.
S. Y. WAGUE