La session du Def 2012 a débuté ce mercredi sur le 1/3 de l’étendue du territoire national. Ils sont 230 629 candidats à la conquête de leur premier diplôme. Le ministre de l’Education de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Adama Ouane, a procédé au lancement officiel de la session en ouvrant la première enveloppe au centre Maahad Al Ouloum de Dielibougou en Commune I du district de Bamako. Puis, il s’est rendu au centre Mamadou Konaté. Le motif de ces visites était d’encourager les candidats et s’imprégner de l’atmosphère qui prévaut.
C’est sous une forte pluie qui s’est abattue sur la capitale malienne que les épreuves du Def ont démarré le mercredi 4 juillet. Vu l’occupation du nord du Mali par les bandits armés, les épreuves se dérouleront seulement sur le 1/3 du territoire encore contrôlé par l’administration. Une session spéciale est prévue au mois d’octobre pour les élèves déplacés dans certains pays de la sous- région comme le Burkina, la Mauritanie, le Niger et à l’intérieur du Mali.
En faisant le tour de certains centres dans le district de Bamako, le ministre de l’Education, voulait s’assurer du bon déroulement des épreuves. Il était accompagné des membres de son Cabinet, du Directeur des examens et concours, Hassimi Adama Touré, de la Directrice de l’Académie de la Rive gauche, Mme Diawara Djenebou Koné, du Gouverneur du District de Bamako, Souleymane Diabaté, entre autres.
L’examen a démarré comme prévu par l’épreuve du français. Trois sujets au choix étaient proposés aux candidats. Il s’agissait d’écrire une lettre sur la rébellion armée au nord et le deuxième sujet avait trait à la protection de l’environnement. Quant au troisième sujet il était axé sur le rôle des griots dans notre société.
Le centre Maahad Al Ouloum compte 125 candidats pour 5 salles. Au centre Mamadou Konaté, ils sont 521 candidats repartis dans 5 centres.
La rive gauche compte cette année, 24 327 candidats réguliers dont 2 042 libres. En arabe, ils sont 1 667 candidats. Ce qui donne un total de 25 994 candidats réguliers.
Lors de notre passage, la première chose qui frappe le visiteur est l’absence des forces de sécurité sur les sites d’examen. A la veille des examens le ministre avait affirmé que toutes les dispositions avaient été prises pour sécuriser les centres afin de faire face à des surprises désagréables. Espérons qu’avant la fin des sessions des mesures urgentes seront prises pour dissuader les fraudeurs. Si nous savons que déjà des cas de fraude ont été signalés dans certains centres de la Commune I du district de Bamako et Kati. Pour cette année la rive droite compte 30 305 candidats pour 163 centres dont 2 174 candidats libres. La rive droite avec ses 146 centres enregistre 30 000 candidats dont 768 candidats libres.
Ramata TEMBELY