Les résultats de l’examen au Diplôme d’études fondamentales (Def) de l’année 2009-2010 seront catastrophiques. Tel est l’information qui nous a été donnée par une source du département en charge de l’éducation, de l’alphabétisation et des langues nationales.
L’examen du Def s’est déroulé les 14-15 et 16 juin derniers. Plus d’un mois après, les résultats ne sont pas proclamés. C’est dire qu’ils sont impatiemment attendus tant par les différents candidats que par leurs parents, amis et connaissances. De source proche du ministère de l’éducation, lesdits résultats sont imminents, mais ils seront catastrophiques. Contrairement à l’année dernière où l’on a enregistré un taux de réussite de 64%, cette année, on risque selon notre source, d’enregistrer un taux de réussite très faible.
La même source nous précise que cette mauvaise performance des candidats de cette année serait due aux vastes reformes engagées par le département en charge de l’éducation cette année au niveau de l’enseignement fondamental, secondaire général, technique et professionnel. Des reformes qui ont visé la suppression du Cep, le rajout de certaines matières au Def et au Baccalauréat. Pour le Def, il s’agit de l’introduction des matières d’évaluations: les sciences naturelles, l’histoire et la géographie, l’éducation civique et morale et l’éducation physique et sportive.
Une reforme qui a fait l’objet d’une large concertation de tous les acteurs et partenaires de l’école aux niveaux national, régional et local avant la signature de l’arrêté numéro 10-0061/Mealn du 19 janvier 2010 instituant ces changements. Aux dires de notre interlocuteur, tout ceci concourt à une meilleure préparation des élèves maliens pour leur permettre d’être au rendez-vous de l’excellence dans la sous région. En outre, selon lui, ces changements visent à mieux préparer les élèves maliens à l’introduction d’un baccalauréat unique dans les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Un processus d’harmonisation des systèmes d’évaluation de l’Uemoa est déjà en cours pour cela.
Hadama B. Fofana
