D’après des témoignages recueillis sur place, le pire aurait été évité à l’école fondamentale de la Base. Un enseignement de biologie – chimie dispensait tranquillement son cours. C’était entre 8 heures et 10 heures. Plusieurs élèves bavardaient chaudement. Face à une telle atmosphère, il se décida à les faire déplacer, à changer les places. Malgré tout, le bavardage, une s’amplifiait. Parmi les bavards, une fille se singularisa.
L’enseignant ne se fit pas prier pour la faire sortir de la classe. Une fois dehors, elle se dirigea à la maison non loin de l’école, toujours à l’Ex – Base Aérienne.
Peu de temps après, elle revint en compagnie de son grand – frère. Ce dernier, un jeune garçon, serait bachelier de son état. Tout compte fait, il se présenta comme parent de l’élève indélicate.
Apparemment, le comportement du jeune contribua à envenimer la situation. D’autres enseignants, depuis les classes voisines, remarquèrent que le ton montait devant la 8ème année A, la classe en question. Aux dires de certains, le jeune exigeait que sa ” sœur ” réintègre la classe. Le prof de bio resta ferme sur sa position. ” Elle rentrera en classe mais pas dans ce cours “, aurait- il lâché.
Puisque la tension ne baisait pas, le jeune rouspétait toujours, le directeur de l’école s’approcha des lieux.
Ayant été mis au parfum, il fit alors appel à la police militaire, chargée de la sécurité de l’école, des élèves et des enseignants. Trois éléments se présentèrent aussitôt. Ils se décidaient d’embarquer le perturbateur de parent d’élève. Mais sachant qu’il était fils de militaire, le jeune appela son père, un sous – officier de l’armée, Caporal – chef.
Arrivé sur place, le ” papa ” ordonna de relâcher ni plus ni moins le jeune garçon. Ce qui fut fait sous les applaudissements des élèves.
Toute chose qui ne fut pas du goût des enseignants de l’école. Les uns et les autres s’attendaient à ce que le militaire et son fils, donc les parents de l’élève, se comportent autrement. Leur autorité a été mise à rude épreuve. Et ils se sont sentis désormais en danger.
Imaginez un seul instant que le jeune soit armé, le pire serait survenu. D’ailleurs, n’eut été la présence d’autres profs, il aurait porté la main sur le prof de bio, assurent des témoins. La police militaire a failli à sa mission. Sa complaisance a choqué plus d’un dans les rangs des enseignants.
Après la récréation, une assemblée générale a alors réuni tous les enseignants de l’école. Décision est prise d’observer un arrêt de travail de trois jours, en guise de protestation. La nouvelle s’est répandue au cœur de la Commune III. Les écoles, faisant partie de la DCAP de Bamako – Coura, n’ont pas tardé à suivre le mouvement. On l’aura remarqué, les enfants de plusieurs quartiers -Bko – Coura, Dravéla, Niomiriambougou,…) sont restés chez eux. Parait-il que des médiations sont menées en coulisses.
Pour le moment, le conseil de discipline de l’école a proposé la radiation de l’élève de ses rangs. Décision qui ne saurait être prise que par le département de tutelle. En attendant, l’élève sera suspendue pour une durée d’une semaine. Ce matin, en guise de solidarité, une grande assemblée générale des enseignants se tiendra dans la cour de l’école. D’autres mesures seraient décidées si aucune sanction exemplaire ne tombait.
B. Koné
Le recit de ce journaliste est faux. L’enseignant sort avec la fille en question. La famille de la fille observe la situation impuissante. C’est fort des relations qu’elle entretient avec l’enseignant que la fille n’a pas respecte les orders donnes de se taire en classe. Elle fut renvoyer pour essayer de camoufler ses relations avec l’enseignant. Celle-ci part a la maison pour render compte a sa mere, puisque son pere n’est pas la. La mere charge le grand frère de la fille d’aller voir ce qui s’est reeelllement passé et presenter des escuses a l’enseignant pour que la fille puisse reintegrer la classe. L’enseignant qui connait bien les parents de la fille, refuse de donner des explications au grand frère qui insiste que c’est sa mere qui l’envoie. C’est alors que l’enseignant insulte le jeune. Voyant qu’il sort deja avec sa soeur sans le consentement de la famille, le jeune a repliquer en insultant aussi l’enseignant. Il s’en est suivi une lute et l’enseignat fut severement terrasse a tel point qu’il a perdu certains de ses cheveux de la nuqye a l’endroit ou il a ete terrasse. Les eleves sont sorti et ont accourus vers les lieux en applaudissant le jeune, qui est aussi un ancient de l’ecole. C’est alors, par solidarite que les autres enseignants ont decide de render compte aux autorites militaire au 34eme Bataillon du Genie Militaire. Apres avoir entendu les deux belligerants, l’autorite militaire a decide purement et simplement de laisser partir a la maison le jeune qu’elle pense n’est pas fautif. C’est suite a cette decision que les autres enseignants du CAP ont decide par solidarite a l’enseignant battu d’observer trois jour de greve pour manifester leur mecontentement.
Un enseignant n’a pas le droit de soustraire un élève de son cours. Seule le directeur après conseil de discipline peut le faire tout en rendant compte à sa hiérarchie.
Soyons pédagogue et essayons de canaliser les enfants qui sur tous les plans ont tort.
On n’impose pas la discipline elle s’impose à l’administration scolaire et au élèves. Que se reproche l’enseignent en question? Enquêter! (ou il dispense mal ses cours c’est à dire avec des lacunes, ou il veut s’imposer par force) maitre d’école n’est pas synonyme de maitre d’esclaves.
Un pédagogue transmet des connaissances et éduque.
Soyons vigilent, ne soyons pas passionné, ne nous laissons pas distraire.
Ce que vous dites c’est qu’on qualifie de “manamanakan” 😈 😈 😈 Il n’y a pas d’éducation sans rigueur.
Vous avez foutu l’école et sacrifié une génération. Quand cette fille sera incorporée dans l’armée ou dans la fonction publique, elle n’obéira jamais aux ordres de ses chefs. L’enfant se modèle.
VIVE LA REPUBLIQUE
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