Dates des examens ! Les différents examens de fin d’année scolaire 2016-2017 se préparent normalement conformément au calendrier fixé par la décision N°2017-00972/MEN-SG du 21 février 2017.

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1) D.E.F : L’examen du DEF est prévu du 05 au 07 juin 2017.

2) Baccalauréat: Les épreuves anticipées du baccalauréat technique se sont déroulées du 15 au 17 mai 2017. Les épreuves écrites du baccalauréat général et du baccalauréat technique sont prévues du 19 au 22 juin 2017, en conformité avec la période unique du baccalauréat instituée par l’UEMOA.

3) Brevet de Technicien : Les examens du Brevet de Technicien, 1ère et 2èmeparties, sont prévus du 12 au 16 juin 2017.

4) Certificat d’Aptitude Professionnelle : (Tertiaire et Industrie) Les épreuves écrites de l’examen du Certificat d’Aptitude Professionnelle sont prévues du 29 mai au 02 juin 2017.

5) Fin de cycle des Instituts de Formation de Maîtres : Les examens des IFM, EFEP et de l’IFM-Hégire sont prévus du 19 au 23 juin 2017.

LES EFFECTIFS

Les effectifs des candidats aux différents examens se présentent comme suit :

1) D.E.F : Nombre de centres : 1890, Inscrits : 258 102 candidats en 2017, contre 234 693 en 2016. Soit une augmentation de 9.97%.

2) Baccalauréat Général : Nombre de centres : 284, Inscrits : 112 115 candidats en 2017, contre 113 569en 2016. Soit une diminution de 1,28 %.

3) Baccalauréat Technique : Nombre de centres : 07, Inscrits : 2 813 candidats en 2017, contre 2 941 en 2016. Soit une diminution de 4,35 %.

4) Brevet de Technicien : (Tertiaire et Industrie), Nombre de centres : 102 – Inscrits : 40 656 candidats en 2017, contre 39 736en 2016. Soit une augmentation de 3,12 %.

5) Certificat d’Aptitude Professionnelle : (Tertiaire et Industrie), Nombre de centres : 65, Inscrits : 22 840 candidats en 2017, contre 27 556en 2016. Soit une diminution de 17,11 %.

6) Fin de cycle des Instituts de Formation de Maîtres : Nombre de centres : 18, Généralistes : Niveau BAC et DEF, Inscrits : 4953 candidats en 2017, contre 5410 en 2016. Soit une diminution de 8 ,44 % ; Spécialistes : Niveau BAC et DEF, inscrits : 7070 candidats en 2017, contre 8990en 2016. Soit une diminution de 21,35%.

7) Formation des Éducateurs Préscolaires (EFEP), Nombre de centres : 04 – Inscrits : 854 candidats en 2017, contre 798 en 2016. Soit une augmentation de 7,01 %.

8) l’Institut de Formation de Maîtres-Hégire de Tombouctou (IFM-Hégire): Nombre de centre : 01, Généralistes et Spécialistes, inscrits 517 candidats en 2017, contre 551 en 2016. Soit une diminution de 6.17 %.

9) Organisation des examens dans le camp de réfugiés maliens en Mauritanie : Les examens du DEF et du Bac seront organisés pour les candidats réfugiés en Mauritanie, à Bassikounou, aux mêmes dates que les candidats de l’intérieur, grâce à la collaboration des autorités mauritaniennes et de l’UNICEF. Pour le DEF les candidats sont au nombre de 110 ; Pour le BAC les candidats au nombre de 140, composent en série TLL.

MOBILISATION DES ACTEURS ET PARTENAIRES :  

Des dispositions ont été prises pour une large diffusion de la Police de surveillance et du Règlement des examens. Une mission de sensibilisation et d’information des acteurs et partenaires de l’école dans toutes les Académies d’Enseignement a été organisée par le Cabinet. L’objectif de cette mission est d’améliorer la gestion des examens par le renforcement des capacités des responsables des services décentralisés et déconcentrés dont les Assemblées régionales, les Conseils de Cercles, les Conseils Communaux, les DAE, les DCAP ainsi que tous les partenaires et acteurs de l’école dans la lutte contre la fraude.  Pour amoindrir les effets des remous sociaux, des dispositions particulières ont été prises au niveau de chaque Académie d’Enseignement, pour exécuter convenablement les programmes et tenir à temps les évaluations de fin d’année.

En outre, les cours de remédiation du Programme d’Urgence Sociale du Président de la République qui ont démarré en mars 2017, renforcent le processus en cours.  BUDGET  Au titre du budget 2017, les crédits budgétaires alloués aux examens et inscrits dans la loi de finances s’élèvent à 5.800.559 000 FCFA.

Le gouvernement du Mali a obtenu de l’association internationale pour le développement (IDA) un financement de US$33 millions devant servir à appuyer un Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur (PADES) au Mali dont l’objectif de développement est d’améliorer la pertinence des programmes d’enseignement supérieur sélectionnés et la gestion du système d’enseignement supérieur au Mali.

Une partie de ce financement d’un montant de US$ 19 millions et US$14 millions en Don et en prêt  servira à appuyer directement quatre institutions d’enseignement supérieur (IES), à savoir : L’Institut Polytechnique Rural de Katibougou (IPRK), qui se focalise sur l’agriculture, la recherche et la vulgarisation; l’Université de Ségou (US), se concentrant sur l’élevage et les programmes d’agriculture avec un volet sur la gestion de l’eau et l’irrigation, l’Université des Sciences, Techniques et Technologies de Bamako (USTTB), fournissant des formations en sciences appliquées en appui à d’autres secteurs; et l’École Nationale d’Ingénieurs (ENI), portant sur les programmes de génie dont l’exploitation minière.

Ces quatre IES ont été choisies en fonction de la disponibilité des programmes dans les secteurs économiques ciblés qui contribuent à près de 40 pour cent du PIB du pays et emploient près de 75 pour cent de la main-d’œuvre nationale. Trois d’entre elles sont reconnues comme des leaders nationaux dans leurs domaines tandis que le quatrième, l’US, la première université publique régionale du pays, est encore en développement mais affiche un fort potentiel compte tenu de son emplacement stratégique à proximité de l’Office du Niger (une importante zone agricole et d’élevage). Ces établissements ont également démontré leur volonté d’entreprendre des réformes importantes à travers des actions clés liées à la gouvernance qui sont en train d’être mises en œuvre.

Dans les IES participants, le projet appuie la mise en œuvre des plans de développement institutionnels (PDI) quinquennaux (2015-2020) et des plans de travail budgétisés ? annuels (PTBA) de chaque IES approuvés par le CA. Un contrat de performances, a été signé par les recteurs et DG des IES, le MESRS et le Ministre de l’Économie et des Finances (MEF) qui établit les objectifs et indicateurs que chaque établissement s’engagerait à réaliser pour l’année.

Afin de tenir compte des besoins des IES, en se fondant sur le nombre d’étudiants, les besoins en enseignants (qualifiés) et les besoins en équipements, les montants annuels varient selon les institutions de 500 000 US$ par an pour l‘IPRK à 1,1 millions US$ par an pour l’USTTB (qui a un plus grand effectif d’étudiants et un personnel enseignant limité) et l’US (en développement). Dans tous les cas, ces montants représentent une part importante des budgets de fonctionnement actuels de ces établissements (entre 30% et 60%) qui devraient contribuer à financer une part importante de leurs PDI, y compris notamment les enseignants sur contrat à durée déterminée dont les IES ont grand besoin, les activités de formation d’enseignants, les équipements de laboratoire et du matériel pédagogique.

L’objectif du PADES

L’objectif de développement du Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur (PADES) du Mali est d’améliorer la pertinence des programmes d’enseignement supérieur sélectionnés et la gestion du système d’enseignement supérieur au Mali. Pour atteindre cet objectif, le projet a défini des indicateurs des objectifs de développement du projet et des indicateurs de résultats intermédiaires annuels. En conséquence et comme il est mentionné plus-haut, une approche de décaissement des fonds à allouer aux quatre IES a été mise en place qui instaure un décaissement lié aux indicateurs et aux résultats. Les changements visés par le projet concernent principalement l’amélioration de la gouvernance et des structures de gestion des 4 IES sélectionnés,
la définition de plans stratégiques de développement institutionnel,
la mise en place de programmes d’enseignement pertinents et répondant aux besoins du marché du travail, le recrutement et la formation d’étudiants compétents pour le marché du travail,
le renforcement de capacités et l’habilitation de nouveaux enseignants.

K C

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