Incroyable mais vrai. Certains propriétaires de Cyber café s sont déjà en train de se poser cette question : A quand le Diplôme d’Etude Fondamentale(D.E.F) ? Tout se passe comme s’ils sont les premiers concernés. Peut être qu’ils le sont parce que, eux, ils se placent dans une sorte de logique qui veut qu’ils soient les principaux bénéficiaires. Que dire, de Kayes à Kidal, partout au Mali, les examens scolaires sont de véritables mannes financières ou chacun doit pouvoir s’en accaparer à qui mieux mieux. Pendant les examens, les Cyber Cafés sont tellement envahis que l’on se croirait face à une foire. IL s’agit d’épreuves traitées, copiées en des dizaines d’exemplaires ou plus et ventilées je ne sais où à travers une ère bien choisie. IL y a quelques années, cela se faisait en catimini dans la plus grande discrétion mais aujourd’hui, c’est manifeste et on ne s’en cache même pas. Imaginez-vous qu’à Bamako, les jours du D .E.F, vous même apercevrez des gens qui se bousculent devant un Cyber donnant le souvenir d’un ravitaillement jadis à l’OPAM. Certaines personnalités qui doivent restées dans l’anonymat, qui doivent être des références pour la moralisation, de nos examens sont les principaux animateurs de cette sorte de fraude. Qui est responsable ? Est-ce celui là qui fraude pour son enfant ou ce propriétaire de Cyber qui ne voit que ce qu’il empoche surtout qu’en ces jours l’augmentation est substantielle. Qui perd ? Est-ce ce candidat qui a le bic à la main attendant impatiemment qu’on lui file une copie ou le maître, le surveillant indélicat qui sert d’intermédiaire ?
Un élève qui gagne son examen dans un Cyber vaut- il quelque chose. Tant mieux, l’essentiel est de passer à son examen. Le reste se négocie à d’autres niveaux.
Sophie