A l’occasion de la distribution des cartes d’étudiants de la 1ère année, les étudiants de la FSJP ont saccagé les locaux de la FSJP et de la FSEG. Le désordre, l’amalgame entre droits et devoirs, tels sont les comportements qui ont mis un branle les millions investis par les autorités. Ne serait-ce que pour défier le PDES du président de la République, les actes de vandalisme du vendredi démontrent le mauvais caractère impulsif de nos futurs cadres, sans foi ni loi.
Pendant que l’administration peine à mettre de l’ordre pour fixer les dates des examens, certains étudiants s’adonnent à des actes de vandalisme. En effet, la carte d’étudiants, un droit inaliénable pour tout étudiant est de nos jours une étape difficile pour les étudiants qui passent plus d’une année sans carte.
LES PROBLEMES D’AQUISITION DE LA CARTE
L’acquisition de cette carte étant conditionnée au paiement de la somme de 1 000 F CFA comme frais de confection, un nouveau imposteur vient de surgir sur la distribution des cartes en imposant sa loi. Il s’agit d’un groupuscule de zélateurs appelés membres du comité AEEM de la faculté. En effet, pendant que l’administration livrait les cartes aux étudiants de 1ère année droit, certains étudiants sont venus s’interposer entre elle et les étudiants.
Ils ont voulu faire l’avocat du “diable” vu l’effectif pléthorique et la lenteur dans la distribution des cartes. Les imposteurs ont voulu trancher par favoritisme collégial moyennant le paiement de 1 000 F CFA par carte livrée. Chose qui n’a pas été partagée par l’administration qui, du coup, a rayé l’AEEM du jeu. Décidé à tirer profits bon gré mal gré, les indisciplinés (membres de l’AEEM) ont surgi dans le bureau pour s’emparer d’un lot important de cartes qu’ils livraient aux étudiants à 1 000 F.
Saisis de l’affaire, les policiers qui veillaient à la sécurité de la faculté ont voulu s’interposer. Dès lors, les tiraillements entre policiers et étudiants se sont solidés par le saccage des vitres et tables du nouveau bâtiment. Dispersé par les forces de l’ordre, les jets de pierre ont fini par atteindre l’autre bâtiment de la FSEG contiguë.
UN COMPORTEMENT INDELICAT
Par ce comportement indélicat, ces étudiants ne défient-ils pas le PDES et les recommandations du forum sur l’éducation ? Rappelons que ce comportement de certains étudiants n’est pas nouveau dans cette faculté pour s’enrichir sur le dos de leurs camarades, surtout ceux nouvellement venus, les malfrats de la FSJP mettent toujours en place des stratégies pour leur soutirer de l’argent.
Cela se constate au moment des inscriptions et du paiement des trousseaux et bourses. Ainsi, en 1ère année, il existe plus de 7 000 étudiants, les 1 000 F par étudiant s’évaluent à 7 000 000 F CFA. Alors, que peut-on dire de cela ? Une entreprise privée dans l’établissement publique?
Les autorités sont interpellées pour réprimer, voire exclure en milieu universitaire cette catégorie d’étudiants sans foi ni loi qui ne cherchent qu’à s’enrichir au détriment des siens. Quant à l’AEEM, un appel vibrant doit être adressé à cette association qui a prit l’engagement de militer pour une école apaisée et performante. Cette association n’a-t-elle pas failli face à cet engagement?
Ousmane BERTHE (Stagiaire)