Profitant du terrible affrontement entre policiers et des étudiants armés du 30 avril dernier au campus universitaire de Badalabougou, qui fait deux morts, un groupe piloté par Fadiala Diarra, de l’Université des sciences juridiques et politiques, du secrétaire général de la FSEG, et celui de l’UIG a vu le jour.
Il s’agissait pour lui de faire face aux nombreux défis qu’Hamadoun Traoré a été incapable de gérer : le retard du payement des bourses et des trousseaux, la mauvaise gestion du campus universitaire, etc.
Le hic dans cette histoire est que depuis la reprise des cours les membres du comité sont introuvables dans leurs facultés respectives, à plus forte raison de mettre en place un plan de sortie de crise pouvant mettre les étudiants dans les meilleures conditions d’apprentissage.
Pourtant les violences persistent toujours dans les Facultés. Certains étudiants sont omis sur la liste des boursiers, des cartes ne sont pas fonctionnelles. D’autres réclament jusqu’à présent leurs bourses de l’année derrière. Où est parti le comité de sortie de crise ? Quel rôle a-t-il joué ? A quand la fin de la haine dans l’espace universitaire ?
Nabila Ibrahima Sogoba