Retour à la violence à la FSJP :Les Machettes abandonnées, place aux armes à feu !!!

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Rien à signaler, les inquiétudes évoquées dans le numéro passé, en date du mercredi dernier, se sont avérées justifiées. Les étudiants de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques renouent avec la violence. Ce ne sont plus les machettes, ni les coups de poing, mais les armes à feu qui sont utilisées.

S’il est établi que ‘’ le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir ‘’, nous pouvons d’ores et déjà dire, et sans risque de se tromper, que les responsables syndicaux  de la FSJP ne grandiront jamais en maturité.

La Faculté a connu, hier, de violentes manifestations qui ont été marquées par des tirs d’armes à feu. La scène a commencé sur la colline aux environs de 10 heures, avant de se poursuivre à l’Ex ENA Centrale  où prennent cours certains étudiants, notamment ceux de la 2ème année. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. En effet, ces actes interviennent à la faveur du renouvellement du comité AEEM de ladite faculté. Comme d’habitude, deux clans sont aux prises. Et le comble de cette histoire est que chaque clan a plus de 3 candidats.

Les évènements remontent  à une correspondance du bureau de coordination relative à la tenue de l’élection au poste du secrétaire général. Dans ladite correspondance, l’élection était prévue pour ce jeudi 24 février. Chose pour laquelle n’est pas d’accord le bureau sortant. Depuis lors, c’est une guerre de position qui s’est déclenchée entre le clan qui se revendique le soutien du N°1 de l’AEEM   et l’autre, soutenu par les leaders de la FSJP.

Dans cette confusion, où ressurgit « le vieux démon » qui a toujours opposé  le bureau de coordination et le comité de la FSJP, des mesures s’imposent. Agir ou périr face à cette situation. Autrement dit, les autorités universitaires devront soit s’assumer en toute responsabilité et mettre fin à ce dérapage insensé ou voir  tout simplement cette Faculté, qui est entrain d’atteindre sa vitesse de croisière, sombrée dans le chaos.

Il faut rappeler, qu’aucune victime n’a été enregistrée. Toutefois, la Faculté est désormais sous haute surveillance policière. En attendant les précautions qui seront prises, de part et d’autre, à l’issue de cet incident, nous invitons les personnes en charge de cette question à s’inspirer de l’expérience de Kita, qui est bel et bien évoquée dans ce numéro.

 

 

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FOUSSEYNI MAIGA


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