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En acceptant de présider aux destinées du Ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Touré était déjà imprégné des problèmes auxquels il allait être buté au vu des besoins des ordres d’enseignement qui relèvent de son département. Au lendemain de sa nomination, nous écrivions dans nos colonnes que le Pr. Touré devra se préparer à affronter les mouvements syndicaux
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Les revendications au sein des différents syndicats sont beaucoup tributaires de la conjoncture. Par le passé, il a été établi que la nomination d’un nouveau ministre est une occasion nette pour nos syndicalistes de réveiller les vieux démons. Les mises en garde avaient déjà commencé avec une conférence de presse organisée par le Syndicat national de l’éducation et de la culture SNEC. Ces syndicalistes avaient mis cette occasion à profit pour, disent-ils, dénoncer certaines exclusions dont leur syndicat est victime.
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Le nouveau patron des Enseignements Supérieur, Secondaire et de la Recherche scientifique devra se préparer à affronter comme à l’accoutumée, des escarmouches de la part de certains leaders malintentionnés de l’Association des élèves et étudiants du Mali qui le font seulement pour leur seul salut.
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Les mouvements ont déjà commencé avec la grève des professeurs contractuels de Kayes. Ceux-ci expliquent leur mécontentement par un retard de paiement de salaires. A la fin de ce mois, ils comptabiliseront leur troisième mois sans salaire. Parmi ces contractuels, certains reçoivent leur traitement de l’Assemblée régionale de Kayes et d’autres du Budget national. Ils soutiennent être allés en grève après plusieurs séances de négociation sans succès.
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Si rien n’est fait, ce mouvement risque de s’étendre sur l’ensemble du territoire national parce que leurs collègues qui ont le même statut que ont décidé de leur apporter leur soutien.
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Face à cette situation, le professeur Touré et ses collaborateurs doivent impérativement s’impliquer pour trouver un dénouement à cette crise qui ne fait qu’entraver la bonne marche de notre système éducatif.
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Ces contractuels contribuent incontestablement à l’atteinte des objectifs escomptés dans le système éducatif malien en général. Ils ont beaucoup participé à combler le déficit criard de professeurs au niveau de cet ordre d’enseignement. Dans ce cas précis, des solutions immédiates doivent être préconisées pour leur remettre dans leurs droits les plus fondamentaux. Ils ont aussi, pour nombre d’entre eux, des obligations de famille au même titre que leurs collègues qui relèvent de la Fonction Publique.
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On peut d’ors et déjà affirmer que l’année scolaire 2007-08 qui a démarré sur fond de problème, débute très mal à Kayes. A en croire les promesses de solidarité des contractuels des autres localités du Mali, la non résolution de cette situation des professeurs contractuels de Kayes peut être compromettant pour le bon déroulement d’une année qui vient à peine de commencer.
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Espérons que les personnes de bonne volonté qui se sont impliquées en vue d’une sortie de crise parviennent à un compromis.
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Abdoul Karim Maïga
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