Le Ministrable déchu, Monsieur Souleymane KONE, Directeur National de l’Education de Base est monté au créneau le jeudi 08 Novembre 2007 dans l’émission « à L’Ecoute de l’Ecole » sur l’O.R.T.M pour défendre les acquis frauduleux des concours de la honte qu’il a organisés sous le défunt Ministre de l’Education Mamadou Lamine TRAORE.
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Que dire de cette sortie pour le moins diabolique de celui qui voulait à tout prix être nommé Ministre de l’Education en remplacement du défunt, si ce n’est qu’elle est l’expression parlante d’une volonté inavouable de continuer à perpétrer l’injustice et l’illégalité érigées en modèle de gestion des affaires publiques de notre système éducatif par Mala !
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Chers lecteurs, au moment où les maliens (du moins ceux qui s’en soucient) cherchent à sortir l’école malienne du bourbier léthargique dans lequel elle à été plongée par le défunt Ministre Mala, Souleymane KONE trouve le moyen de monter à la télévision nationale pour glorifier les concours qui n’ont nullement honoré notre peuple laborieux, concours qui ont étalé au grand jour la volonté manifeste dudit Ministre de se servir de la chose publique au nom d’une prétendue loi dont l’esprit a tout simplement fait l’objet d’usage frauduleux au grand dame de toutes et de tous dans un pays qui n’a que trop souffert de la gestion calamiteuse de ses affaires. On rappellera ainsi que tous les vrais amis du peuple malien ont assisté impuissants aux différentes mascarades de concours dont Souleymane KONE fut le principal artisan. En fait, qu’a-t-il dit des concours ? Il a dit à la surprise désagréable de tous ceux qui veulent bien servir encore l’école malienne, nous citons :
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« Nous ne pouvons faire que continuer avec les concours, puisque nous les avons commencés et puisque c’et la loi… ». Le devoir nous commande de rappeler à Monsieur Souleymane KONE qui parle aujourd’hui en sauveur de l’école malienne que c’est bien lui et son Ministre Mala (paix à son âme) qui ont violé la loi d’orientation du début à la fin et pour cause :
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· D’abord, ils ont appliqué une loi sans décret d’application, ce qui est tout simplement calamiteux pour ceux qui exhibent à tout bout champ leur fidélité à la loi.
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· Ils ont appliqué rétroactivement la loi d’orientation en son article 60 bien que l’Assemblée Nationale ne l’avait pas demandé.
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· Souleymane KONE, qui peut aujourd’hui, sans se gêner un seul instant, exiger le bon respect de la loi, a été chargé d’organiser tous les concours quand bien même il y a au Mali une structure spécialisée chargée de l’organisation des examens et concours : il s’agit bien entendu du Centre National des Examens et Concours de l’Education (CNECE). Souleymane KONE ne peut avoir le froid courage d’expliquer au peuple Malien pourquoi cette structure, spécialement érigée pour organiser tous les examens et concours au Mali, a été contourné et au bénéfice de qui ? C’était comme tout le monde le sait aujourd’hui, pour permettre de spolier et de salir les plus méritants et de faire passer les intérêts inavouables. Les résultats sur le terrain sont tout simplement catastrophiques.
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· Rappelons que c’est bien lui Souleymane KONE qui avait demandé à Monsieur NIARE, ancien D.CAP de Kita I, servant à l’Académie de Kati de faire défection dans le collectif des Anciens D.CAP et de débaucher dudit collectif 12 Anciens D.CAP à qui promesse a été faite de passer au concours des Directeurs d’Institut de Formation des Maîtres (IFM). La promesse a été faite dans la même foulée à NIARE qu’il serait nommé coordinateur du Projet d’Appui à la Gestion de l’Environnement à l’Ecole au Mali (PAGEEM), mais peine perdue, l’espoir de NIARE a volé en éclat dans la mesure où il a échoué et Souleymane KONE et son Ministre Mala n’ont pas hésité à placer à la tête du juteux PAGEEM un Maître du second Cycle en la personne de Youssouf Ganaba, et cela au mépris des textes du cadre organique. Mais comme les maliens l’ont bien compris, Ganaba a été placé à ce poste de façon illégale pour faire capoter la lutte légitime des Professeurs regroupés au sein de la Fédération de l’Education Nationale (FEN). Cette situation n’est possible que dans le seul département de l’Education Nationale. En tout cas, on ne peut jamais imaginer un tel scénario dans des départements comme la santé, l’armée, la justice. On ne peut par exemple imaginer au département de la santé un Infirmier d’Etat coiffer un Médecin dans un service étatique.
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· Enfin, c’est lui Souleymane KONE qui a dit ouvertement en compagnie de Moussa TOURE (l’ancien chef de cabinet) que si les Anciens D.CAP tiennent à ce que les concours continuent, ils se poursuivront mais que eux au département de l’Education, ils prendront qui ils voudront. La suite n’a échappé à personne : le concours des proviseurs à tout simplement été frauduleux et honteux pour notre pays. Mais il ne pouvait en être autrement quand on sait que le Ministre Mala allait faire face à un 2ème collectif à savoir celui des proviseurs en fonction à qui la loi s’est appliquée rétroactivement.
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Donc si Souleymane KONE se débat aujourd’hui comme un beau diable pour défendre le bilan des concours, pour le moins calamiteux, c’et bien dans l’intention de chercher à protéger les hommes et les femmes qui ont été frauduleusement placés à la tête des différentes Directions.
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Mais en vertu de quoi Souleymane KONE s’évertue-t-il à défendre publiquement l’indéfendable ? Certainement, lorsqu’il n’a pas été nommé Ministre, il a tourné son espoir vers le poste de SEGAL. Hélas ! Là aussi son espoir fut déçu. Que lui reste t-il à faire si ce n’est que se battre pour conserver son fauteuil de Directeur National de l’Education de Base ! C’est pour cela qu’il monte maladroitement au créneau pour défendre la prétendue légalité et le bilan des concours de la honte. Mais dans les conditions normales, il ne lui revient nullement le droit de décider de poursuivre le processus des concours dans la mesure où il y a un Ministre en charge de l’Enseignement Secondaire et Supérieur et un Ministre à l’Education de Base.
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Il est à prévoir que de la façon dont Souleymane et autres ont enfoncé Mala, ils osent faire de même pour salir le travail et l’esprit de responsabilité des deux ministres en charges de l’Education. A bon entendeur salut !
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C.A, enseignant à Bamako
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