Magouille à l''école fondamentale 1er cycle de Kiban (Banamba) : Les directeurs falsifient les dossiers des élèves

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A l’école fondamentale, 1er Cycle  de Kiban dans  le cercle de Banamba, l’administration n’est pas une continuité. Anciens et nouveaux directeurs entretiennent des relations suspectes au détriment des parents d’élèves et les élèves eux-mêmes. A preuve, cette plainte d’un père cherchant juste un simple transfert pour sa fille.

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En ce mois de carême [la correspondance nous est parvenue en cette période],  le transfert de ma fille du second cycle de Kiban vers Bamako est devenu un véritable problème. Et pourtant quand elle accompagnait sa tante, son transfert n’a pris que quelques minutes le temps de remplir les dossiers. Apres des va et vient entre Bamako-Kiban – Banamba, nous avons pu récupérer seulement l’acte de naissances original de mon enfant. Au C.A.P de Banamba, le Directeur a demandé d’ajouter trois (3) ans à l’âge initial de ma fille, condition sine qua non pour obtenir son certificat d’entrer au second cycle C.F.E.P.C.E.F.  Pourquoi ? Nous l’ignorons !  Toutes les portes nous sont restées  fermées. L’ancien directeur du premier cycle n’est plus à Kiban, il est retraité et réside à Touba. Est –ce un motif suffisant ? Va-t-on à la retraite avec les anciens dossiers de l’école ?

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Chaque année à l’approche des examens nous entendons les mêmes chansons, « les termites ont bouffées les dossiers, il faut amener les actes de naissances sinon les enfants n’auront pas droit de composer. L’enfant est trop âgé, alors, même s’il passait au D.E.F. il ne sera pas orienté ».

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C’est à cause de ces arguments que la majorité des parents vont diminuer l’âge de leurs enfants ayant redoublé des classes et introduire ainsi de nouveaux actes de naissance actes moyennant bien entendu un désintéressement au profit du Directeur. Malheur au père qui n’en a pas les moyens. L’enfant est contraint d’abandonner les bancs. Cette magouille organisée est à l’origine de la désertion de nombreux enfants avec ses conséquences. Les rues de Bamako sont effet remplis de jeunes déscolarisés à cause de ce phénomène.

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Mais pourquoi graisser les pattes du Directeur si l’enfant n’a jamais redoublé de classe auparavant et s’il n’est pas frappé par la limite d’âge ? Pourquoi vouloir augmenter son âge ?

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Toute la magouille est organisée au niveau du 1er Cycle. Au second cycle (7ème ou 8ème année, le Directeur vous dira que l’enfant à déjà passé l’examen et que son dossier n’est plus a son niveau.

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Nous sommes revenu remonter le circuit à l’école fondamentale de Mamadou Diarra de Medina-Coura  où notre enfant a fait ses premières classes et le dossier de son transfert vers Kiban, ce, dans le but de clarifier la situation. Comment le directeur du premier cycle peut-il se permettre d’ajouter trois (3) ans à l’âge d’une fille en classe 6eme année ? Ne peut-il pas convoquer les parents ou tuteurs afin qu’il lui amènent les l’original des actes de naissance? Il s’agit d’une mafia.  C’est l’avenir des enfants que ces directeurs mettent en péril.

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A Kiban, une localité majoritairement habitée par les Sarakolé et les  Peul, les Directeurs tentent de s’enrichir en misant sur la crédulité des populations.  De nombreux fonctionnaires à la retraite ont décidé de s’installer là et ils ont été bien accueillis. Ils doivent aider les populations à s’organiser et non à créer des problèmes. Nous avions ouvert largement ouvert nos portes pour eux. Certains sont devenus même des maires. Mais hélas leurs comportements laissent à désirer …

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Ces Directeurs oublient que pour la plupart de nos enfants sont nés dans les grandes capitales Africaine et Européenne comme Bamako, Dakar, Paris, Libreville, Brazzaville, New York…, où ils sont déjà recensés. Il est donc très imprudent de jouer avec leurs dates de naissances. Après les études, nos enfants diplômés rejoignent le plus souvent leurs lieux de naissances pour travailler. Et si la date de naissance sur le diplôme est différente  de la celle existant dans les archives du pays d’accueil et sur l’acte original, cela crée de graves problèmes.  Toute chose qui ne facilite pas la réinsertion des enfants Maliens à l’étranger.

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Mouctar Dramé

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