S’il y a une chose qui suscite beaucoup d’inquiétude dans notre pays, c’est la situation dans laquelle patauge l’école. A plusieurs niveaux, des voix courageuses se sont élevées pour lancer un appel patriotique afin de sauver l’école. La dernière en date, c’est la pétition adressée à chacun des candidats à l’élection présidentielle du 29 avril dernier par le collectif des universitaires maliens de l’intérieur et de la diaspora. En douze points, ils ont proposé des solutions jugées concrètes pour redresser l’enseignement supérieur dans notre pays.
Durant ce second et dernier mandat, le président de la République Amadou Toumani Touré doit tout faire pour rehausser le niveau intellectuel du pays en opérant une réforme radicale dans le domaine de l’éducation. On ne peut ne pas penser à la catastrophe en voyant des élèves et étudiants qui ont leur diplôme sans avoir jamais étudié correctement.
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Franchement, ATT ne doit plus accepter de telles bêtises : des élèves titulaires du bac avec 7 ou 6 de moyenne ; des étudiants obtenir leur maîtrise au bout de deux ou trois mois de cours à l’université ou aller en classe supérieure avec 7 ou 8 de moyenne comme c’est le cas à la Fsjp.
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L’administration de cette faculté se doit plus que jamais de prendre les dispositions nécessaires pour assurer le bon déroulement de l’année universitaire, en commençant par organiser des élections libres et transparentes pour désigner. Jadis considérée comme la crème de l’administration malienne, l’ex-Ecole nationale d’administration ne vomit plus que des sous cadres incapables de se comparer à quoique ce soit, encore moins tenir la dragée haute à leurs camarades de la sous-région. Quel avenir pour ces milliers de jeunes en période d’intégration africaine ?
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Aujourd’hui, il n’est pas étonnant que nos frères et sœurs partis poursuivre leur étude en France soient recalés ou renvoyés pour manque de niveau. Une triste réalité que nous confirmait l’autre jour un professeur. ‘’Autrefois acceptés dans le monde entier, les diplômes maliens sont aujourd’hui dévalorisés, discrédités.’’
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Chiaka Doumbia
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A suivre.
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