Crises scolaires : Le statu quo de la déchéance, de la divergence et les présages d’un bras de fer fratricide de part et d’autre

18 Octobre 2012 - 02:57
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La tension, dans nos écoles et universités, est montée d’un cran ces temps-ci. Au cœur de ces perturbations les revendications d’ordre syndical du SNESUP et la ‘’descente aux enfers’’ de l’association des élèves et étudiants du Mali à travers les conflits d’ordre personnel au sujet du fauteuil de secrétariat général de la coordination. Et cerise sur le gâteau, l’arrestation du très contesté Hamadoun Traoré et 7 autres de ses camarades de lutte. [caption id="attachment_64323" align="alignleft" width="250"] hamadoun Traoré, secrétaire général de l'AEEM[/caption] Le constat, dans la planète scolaire malienne, n’est pas du tout reluisant. La situation qui y prévaut, certes moins significative par rapport à la situation générale du Nord, représente une véritable bombe à retardement qui mérite d’être désamorcée avant le clou du spectacle. En d’autres termes, nous assistons à la déchéance progressive de l’aeem eu égard à certains facteurs dont la déchirure qui plane en son sein, la propension des autorités politiques à rabaisser le caquet au mouvement et bien entendu les effets collatéraux qui risquent de s’en suivre. Que dire de la grève du SNESUP ? Laquelle n’a pas été sans conséquences pour bon nombre de structures universitaires. Face à un gouvernement de transition qui donne l’impression pénible de ne pas mesurer l’ampleur de cette situation, il convient de rappeler que ladite aurait pris une toute autre dimension si les cours étaient effectifs. Autant dire que la prochaine rentrée universitaire s’annonce sous le spectre d’un air de déjà-vu. Si le gouvernement juge inopportunes les revendications posées par les syndicats d’enseignants, compte tenu de la situation actuelle du pays ; ces derniers reprochent au gouvernement la remise en cause de leurs acquis sous le gouvernement Kaidama. Sans oublier le fait que ledit protocole d’accord dont il réclame le respect a été obtenu au bout d’un long parcours du combattant. C’est donc dire que les semaines futures annoncent une série de bras de fer de part et d’autre (entre étudiants - entre étudiants et gouvernement - entre syndicats et Gouvernement – entre enseignants…) et que plane sur le système éducatif comme une épée de Damoclès le spectre d’un chamboulement dont les conséquences peuvent aller au delà des frontières scolaires et universitaires. Rappelons pour terminer que cette situation est gérable, à condition que chacun mette de l’eau dans son vin et surtout que le gouvernement s’assume en tout état de cause. Nous reviendrons sur toutes ces questions dans un dossier spécial. FOUSSEYNI MAIGA

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