Le ministre de l’Enseignement Secondaire et Supérieur, Amadou Touré, aborde sa mission avec le pied gauche. Pour cause, les enseignants du secondaire et du secteur professionnel ont observé les 6 et 7 novembre dernier une grève de 48 h dans le district de Bamako et certaines villes de l’intérieur du pays.
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L’épreuve de force engagée par le corps professoral du secondaire pourrait être poursuivi dans les jours à venir si une solution n’est pas vite trouvé, avertit Tiemoko Dao, secrétaire général de la coordination des syndicats de l’enseignement secondaire.
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Au département l’Enseignement Secondaire et Supérieur la pression monte au fil des jours. Le ministre Touré s’emploie à trouver une solution à cette question qui couve depuis longtemps sous la cendre.
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«En dépit de l’implication de Pinochet, des agissements du ministre sortant nous n’avons évolué sur aucun des points de revendications», dénonce un syndicaliste. Un autre ajoute : «Nous ne nous laissons plus marcher sur les pieds».
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Les représentants des syndicats affiliés à la coordination (Syntes, Synestp, Sypces, Synapep) réitère pour leur part leur volonté d’aller jusqu’au bout dans leurs revendications. Face à ceux qu’ils ont qualifié de laxisme et d’indifférence de l’administration dans la gestion de la crise scolaire.
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Dans un tout autre registre, les grévistes déplore la dégradation des conditions de travail des enseignant et l’exploitation des contractuels de l’enseignement secondaire.
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Signalons que epuis le 16 octobre, deux rencontres ont eu bien entre coordination et administration. Ces assises portent sur le statut particulier du personnel de l’enseignement fondamental de l’éducation préscolaire et le décret relatif au statut du cadre organique des académies et des Cap. «C’est sur un constat d’échec que nous nous sommes quittés», signale un enseignat dépité.
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Les griefs d’un débrayage en règle
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Les revendications ont porté entre autres sur les indemnités de logements, la levée des statuts juridiques (formation, promotion, etc), la relecture de l’article 60 et la loi N°99-0476 du 28 décembre 1999 portant loi d’orientation sur l’éducation, la relecture du décret 03-324 du 6 août 2007 relatif au statut particulier du personnel enseignant de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et maternelle. La rémunération de la formation modulaire et le paiement avec rappel de l’incidence financière de l’argumentation de la valeur indiciaire des professeurs contractuels à compter de janvier 2000 font partie des griefs.
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