Dans la journée du 16 et 17 mai, l’espace universitaire a été le champ d’un affrontement entre leaders estudiantines.
Le premier groupe est un collectif de secrétaires généraux des différentes facultés de l’université Bamako qui réclament la démission du secrétaire général du bureau de coordination. Et le deuxième est composé du secrétaire général et de ses partisans.
Ses violences se sont soldées par le saccage de la chambre du secrétaire général de l’AEEM, Hamadoun Traoré.
Le bilan des échauffourées est préoccupant car plus d’une douzaine de chambres ont été pillées et brulées à l’internat de la Fast et de l’IUG.
S’y ajoute un étudiant brièvement blessé du nom de Zoumana. Inquiet de cette situation qui règne à l’université, le CNJ a convié les deux camps sur une même table afin de trouver une porte de sortie à cette crise qui était entrain de bouleversé l’université. C’était le mercredi 18 mai à l’Hôtel le Loft.
Au sortir de cette rencontre les protagonistes ont décidé d’enterrer la hanche de guerre et regarder vers une même direction. Espérons que cette fois-ci le Secrétaire général, Hamadoun Traoré mettra un d’eau dans son vin et respectera son engagement a changé sa manière de diriger pour que la quiétude puisse régner à l’université.
Rappelons que depuis un certain, le Secrétaire général de la coordination est contesté par ses camarades. Ceux-ci lui rapproche d’être un responsable corrompu qui ne se souci guerre de leurs préoccupations. C’est pour cela qu’un collectif des étudiants avait vu le jour pour protester contre les agissements de leur camarade et avait demandé sa démission.
Ramata TEMBELY
