Affrontement entre étudiants sur la colline de Badalabougou : 11 motos calcinées et plusieurs blessés

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Ce lundi 23 juillet 2012, la colline de Badalabougou où se trouve l´ essentiel de nos facultés était transformée en champ de bataille. Le clan Amadoun Traoré, secrétaire général de la coordination du bureau Aeem et Ibrahim Traoré qui assurait l´intérim après l´agression de Amadoun se sont violemment affronté. Bilan plusieurs blessés, 11 motos calcinées dont d’autres disparues.

Depuis un certains temps l´espace universitaire du Mali a perdu sa noblesse d´antan. La violence a pris le dessus sur les études. L´affrontement de ce lundi est  la suite logique d´une longue mésentente entre les étudiants. L´année dernière á la même période, le secrétaire du comité Aeem de la Fast et la Flash ont été grièvement blessés dans les violences claniques du bureau de coordination.

Le cas de cette année a été favorisé par le coup de force du 22 mars dernier. En  effet, après le coup d´état un groupe d´étudiant mécontent de la gestion du secrétaire général Amadoun a mis en place un comité de crise pour le redressement de l´Aeem dirigé par Bréhima Coulibaly. Quelques jours après, Amadoun a été blessé sur la colline dans une altercation  entre les étudiants et les policiers. Admis á l´hôpital, Amadoun aurait demandé au secrétaire aux revendications, Ibrahim Traoré dit Papin d´assurer son intérim. Cette information a été démenti  par Amadoun, car, á l´en croire, les textes du bureau prévoient qu´en cas d´empêchement du secrétaire général, c´est son adjoint qui assure l´intérim. Dés lors, le torchon a  commencé de bruler entre les deux hommes.

Selon Bréhima Coulibaly, malgré la violation des textes pour l´intérim, « nous avons accepté de travailler avec Papin au prix d´un consensus. Lors de sa première  conférence de presse, il nous a traités de tous les noms d´oiseaux. Mais au fil du temps, l´intérimaire d´Amdoun a compris que notre combat n´était pas contre la personne d´Amadoun, mais contre son système. Alors il s’est comporté en rassembleur. Ce qui n´a pas été du gout de son ex patron. C´est ce qui lui a poussé á fléchir sa position ».

Suite á ce changement de veste du secrétaire intérimaire, Ibrahim Traoré, les responsables du comité de crise se sont légitimé. Selon les textes du bureau, explique Bréhima nous avons procédé au renouvellement des structures. Les comités de l´Iug, de la Fsjp et de la faculté d´histoire et géographie ont été renouvelés. « Avec des dents contre nous, le clan d´Amadoun a saisi cette occasion des périodes d´examen de la Flash et de la Fast pour perturber les épreuves. Ayant compris leur intention, nous avons voulu les rencontrer pour dialoguer afin qu´il attendent la fin de ces examens. A notre surprise, arrivés sur la colline, par coïncidence, nous avons trouvé un de nos éléments agressé par le clan adverse » a déclaré Bréhima. Dans son explication, il ajoutera quand les agresseurs les ont vu venir ont fait des tirs de sommation. D´où ´l´impossibilité de dialoguer. Il précisera qu´étant bredouille, que leur clan a abandonné les motos et que leur adversaires ont brulé 13 de engins et emporté d´autres.

Approché par nos soins, Michery, secrétaire général de la Fast, proche d´Amadoun et destitué par le clan Bréhima et Papin dira que  ce sont le Papin qui ont voulu semer le désordre en  amenant les badauds sur la colline. Tout en demandant la tenue de l´élection d´un secrétaire général alors c´est au cours du congrès ordinaire du bureau que cela doit se faire.

Selon le sergent de police Ahmed Ag Yago, 1ére compagnie du Gms, «ce matin, d´après eux même entre nouveaux et anciens Aeem, ceux qui sont en haut sont venus tabasser un étudiant de l´autre groupe. Un peu plus tard, l´agressé a eu du renfort. A cet instant précis, il y a eu l´usage des P.A Russes et artisanal ainsi que des coupe-coupe,  et de gourdins vous-même, vous pouvez les voir. Regardez-les.» Nous montrera-t-il. Ils tiraient en l´ait par tout. Je tiens á vous signaler que lors des violences, il y a eu beaucoup de dégâts, 11 motos calcinées et plusieurs blessés.

Parlant du groupe des Bréhima et Papin, ils disent que si rien n´est fait dans l´immédiat, ils seront dans l´obligation de se doter des armes comme le font leur adversaires.

Décidemment, il y a de l´électricité dans l´air. Aux ministres en charge de l´éducation de faire preuve de vigilance et d´initiatives.

Oumar KONATE    

 

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8 COMMENTAIRES

  1. A DIRE QUE CES JEUNES SONT L’ESPOIR DU MALI DE DEMAIN C’EST HONTEUX. ILS NE SE BATTENT PAS POUR RÉUSSIR ILS NE SE BATTENT PAS POUR LEUR AVENIR NI CELUI DU MALI .
    ET EN PLUS L’ÉCOLE EST DEVENUE UNE VÉRITABLE ENTREPRISE OU CHACUN VEUT AVOIR SA PART DE GÂTEAU.

  2. mettez les dans l armée et envoyez les en mission commando à gao …ils ont des canons à brûler la bas au lieu de motos

  3. Ils sont les commanditaires des agents du FDR, c’est eux qui les ont armés pour faire la politique sous l’ancien regime pervers de ATT le dogon

  4. Pas de FUMÉE sans FEU.
    Qui leurs ont donné ces ARMES A FEU?
    Pouvez-vous les laisser possèder ces Armes?
    Pouvez-vous laisser sans condamnation ces personnes qui ont utilisé des ARMES ILLÉGALES?
    Ne pensez vous pas qu´en serrant ces coupables,peut ètre le visage d´un grand énnemi sera démasquée?

  5. Que Dieu nous garde. Que veulent réellement ces étudients? Ils n’ont qu’à se mettre au travail. Oust!!!!

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