Crise scolaire : les syndicats projettent une nouvelle grève de 27 jours

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Vers un durcissement de la crise scolaire. La Synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016 va observer un nouvel arrêt de travail. L’information a été donnée ce lundi 06 mai par le secrétaire général du syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités. Ce nouveau préavis de grève est de 27 jours, soit 648 heures, intervient alors qu’une autre grève de 23 jours est en cours. Elle prend fin le 17 mai prochain. Selon les enseignants, “l’année blanche est inévitable si les négociations n’aboutissent pas avant la fin du mouvement”.

”Pas d’évolution au niveau de nos doléances”, affirme Ousmane Almoudou, membre de la Synergie des enseignants signataires du 15 octobre 2016. Selon le secrétaire général du syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités, le blocage se trouve au niveau de deux points : la prime des logements et l’accès des fonctionnaires de collectivité aux services centraux de l’État.

Pour les enseignants grévistes, la reprise des cours est conditionnée à la satisfaction de ces deux points. Ils espèrent que la nomination du nouveau ministre de l’éducation pourrait décanter la situation.

Alors qu’un mouvement de grève est en cours jusqu’au 17 mai prochain, la Synergie des syndicats grévistes vient de déposer un autre préavis de d’arrêt de travail de 27 jours. Ce mouvement devrait commencer le mercredi 22 mai au vendredi 28 juin. Selon les responsables des enseignants grévistes, une année blanche ou pas, dépendra de la volonté des autorités.

L’annonce d’une nouvelle grève intervient alors qu’un nouveau ministre de l’éducation nationale vient d’être nommé. La Fédération nationale des associations des parents d’élèves espère qu’il pourrait mettre fin à la crise scolaire. Cependant, pour eux, « il est difficile de sauver encore l’année scolaire 2018-2019 ».

Source: StudioTamani.org

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5 COMMENTAIRES

  1. Allons-nous accepter de payer ces gens qui refusent de travailler avec l’argent d’un autre contribuable qui est contraint de s’acquitter des impositions?
    Si le gouvernement le fait c’est une pure injustice que Dieu ne va jamais pardonner et les maliens en paierons le frais comme la situation que nous sommes entrain de vivre actuellement. Dieu n’aime pas l’injustice!!!!!!!!!!!

  2. Je dénonce le manque de courage politique de nos gouvernants Sinon, la grève est un droit et la rétention de salaire est aussi légale suite à une grève.Mais quant il s’agit d’appliquer des mesures qui s’imposent à une situation donnée, revenir sur sa propre décision d’application d’une loi, ce n’est pas la peine.
    Ce sont ceux-là mêmes chargés d’appliquer les lois qui les torpillent. A ce rythme on ne s’en sortira jamais.

  3. Sont-ils réellement des enseignants ? Il y a des années de cela un élève en retard ou ayant chômé pour raisons diverses, aurait quelle sort à lui réserve même accompagné de ses parents. Nous remercions beaucoup nos Maîtres qui avaient plus soucis de nous et plaçaient l’élève, son avenir au devant de tout et malgré les conditions précaires qui étaient leur quotidien. Pour le cas présent, il serait nécessaire de mettre le social de côté et procéder à l’amputation de la gangrène qui évoluerait en fusée lointaine, et procéder à un nouvel recrutement sur une base de contrât de 3 ans aux termes de la quelle après évaluation l’enseignant signera son entrée dans la fonction publique.

  4. OK. ALLONS POUR L’ANNÉE BLANCHE MAIS AVEC SALAIRES (RE)COUPÉS JUSQU’À NOUVEL ORDRE. DAN BÈ FALI KOU SAMAN NA.

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