À l’occasion de la réouverture des écoles pour les classes d’examen, le 2 juin, le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Mahamadou Famanta, a lancé un cri du cœur à la synergie des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016.
La retenue, c’est le cri du cœur lancé par le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Mahamadou Famanta, à l’occasion de la réouverture des écoles pour les classes d’examen. Il leur demande de faire « violence sur eux, d’accepter les nouvelles propositions du Gouvernement relatives à l’application de l’article 39 de la Loi n°2018-007 du 16 janvier 2018 et de revendiquer au besoin en étant en classe ».
Fermées pour raison de la pandémie de Covid-19, le gouvernement a décidé d’ouvrir le 2 juin les écoles pour les classes d’examen. Pour cette réouverture, le gouvernement à travers le ministère de l’Education a pris plusieurs dispositions. Il s’agit du respect de la distanciation physique ; le port obligatoire du masque ; le lavage des mains au savon. Des mesures respectées dans les écoles, visitées par le journal Le Wagadu.
Cette réouverture ne concerne que les classes d’examen du fondamental (9ème Année), du secondaire général et technique (12ème Année), du secondaire technique et professionnel (classes de CAP, BT1 et BT2) ainsi que celles des instituts de formation des maîtres (IFM).
La réouverture des autres classes, qui ne sont pas des classes d’examen, interviendra le 1er septembre 2020. Un programme condensé, qui priorise les disciplines fondamentales, sera exécuté pendant deux mois (septembre et octobre 2020).
Les acquisitions pédagogiques durant ces deux mois seront évaluées. Les résultats de ces évaluations et de celles du premier trimestre seront pris en compte pour déterminer les moyennes de passage en classe supérieure.
Anne Marie Soumouthéra