Il n’est un secret pour personne, surtout les élèves et les parents d’élèves, l’existence d’une école digne au Mali au regard des grèves des enseignants.
Depuis fort longtemps, ses syndicats des enseignants grévistes ont observé des grèves illimitées contre le gouvernement mais aussi contre les élèves qui doivent bénéficier des cours et de connaissance. Les enseignants grévistes réclament l’application de l’article 39 qui peut être la source de l’amélioration de leurs conditions de vie. Une revendication tout à fait logique et très normal.
Souvent dans les différentes déclarations de la partie gouvernementale, on constate que ce dernier a fait des propositions à hauteur de 15 milliards pour satisfaire les recommandations des syndicats grévistes. Selon le gouvernement, les efforts sont fournis pour que les choses marchent et que les enseignants reprennent les cours.
Le constat est vite fait, jusque-là où nous sommes rien n’a bougé dans ce bras de fer entre le gouvernement et les syndicats signataires. La question est savoir laquelle de ces parties roule pour l’intérêt du pays et les enfants.
A la surprise générale de tous, le mercredi dernier, il s’est passé un accrochage entre les forces de l’ordre et les syndicats grévistes lors d’une marche organisée par les enseignants. Au cours de cette marche, plusieurs marcheurs ont été blessés à la suite des affrontements.
Certes, les grèves sont notre droit absolu, mais après plusieurs mois d’absence dans les classes et en pleine négociation, les enseignants n’ont-ils pas déplacé les choses en organisant des marches qui peuvent menacer d’autres secteurs ?.
Moussa Doumbia (Stagiaire)
source : La Priorité