Crise scolaire à Koulikoro : rnLe retour à la normale sous condition des élèves

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Suite à d’âpres négociations entre les élèves qui réclamaient l’aménagement d’une route pour le lycée Dioba Diarra et les autorités politiques et administratives de la région, les cours ont repris le lundi 28 février 2011 dans tous les établissements scolaires de la ville de Koulikoro après plus de deux semaines de grève.

Les activités scolaires dans la ville de Koulikoro étaient paralysées par une grève de la coordination du syndicat des élèves et étudiants (AEEM). A l’origine du courroux des élèves, l’aménagement d’une route d’accès au lycée Dioba Diarra qu’ils réclament depuis plus de 12 ans, c’est-à-dire à la création même de l’établissement. Ces deux semaines de grève avaient secoué tous les cadres administratifs et politiques de la région. Si au départ les autorités en charge de la question n’avaient pas accordé  assez d’importance à cette revendication, on a fini par prêter une oreille attentive aux impératifs des élèves lorsque le fondamental, pourtant exempt des structures de coalition de l’Aeem, a été entraîné dans le mouvement qui avait commencé par le seul lycée Dioba. Puis la crise s’est étendue à tous les autres établissements de la ville durant les deux semaines qui ont suivi. Les concertations se sont alors multipliées entre élèves, autorités, notamment le gouvernorat, la mairie, l’Assemblée régionale, la préfecture et les services techniques. Pour Alassane Traoré, secrétaire général du comité Aeem du lycée Dioba, ‘’la question n’est pas de construire une route luxueuse, nous voulons seulement un chemin pour arriver sans contrainte à l’école’’.

A l’issue des négociations, les élèves ont repris le chemin des classes le lundi 28 février :‘’ Nous allons rentrer en classe et rattraper le temps perdu en essayant de sauver l’année. Mais si rien n’est fait d’ici la fin de l’année scolaire, c’est qu’il y aura pas de rentrée l’année prochaine’’  a précisé la coordination de l’Aeem. Une menace ? Une route pour le lycée Dioba nécessite des dizaines sinon des centaines millions de nos francs. Où trouver une telle somme d’ici septembre ?
rn                                                                                  Z NAYTE 
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