Le couteau tendu entre les autorités en charge de l’éducation et les enseignants n’est guère sur le point de se détendre. C’est une situation qui engendre depuis des années une crise profonde dans le milieu éducatif. Une situation qui ne connait nullement une amélioration puisque déjà on tend vers une grève illimitée à partir de ce lundi où les enseignants observent 5 jours avant d’entamer 10 jours à partir du 21 janvier.
Les crises dans le secteur éducatif ne faiblissent point. Elles renaissent de façon récurrente, d’année en année. Les syndicats signataires du 15 octobre 2016 n’ont pas encore signé leur forfait avec le gouvernement. Le SYPESCO, le SYNEB, le SYNEFCT, le SYNESEC, le SYLDEF, le FENAREC, le COSES, le SNEC, toujours solidaires dans leur bataille pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants entament ce matin une grève de 5 jours allant du 7 au 11 janvier 2019 et qui se transformera à 240 heures, soit 10 jours à partir du 21 janvier avec rétention de notes. Dans leur préavis de grève déposé sur la table du ministre du Travail et de la Fonction Publique, chargé des relations avec les institutions le 3 janvier dernier, on peut énumérer 10 points de revendication. Ceux-ci vont de l’octroi d’une prime de documentation à l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’État en passant par l’octroi d’une prime de logement, de l’adoption d’un plan de carrière du personnel enseignant de tous les niveaux au conseil des ministres, de la finalisation du processus de régularisation administrative et financière des sortants de l’ENSUP (nouvelle formule) au même titre que ceux de l’ENI et de l’IPR-ISFRA, de l’application du décret portant octroi de l’indemnité de déplacement et de mission, de la relecture du décret portant allocation d’indemnité aux personnels chargés des examens et concours professionnels, de la mise en place des modalités d’application du statut du personnel enseignant, etc.
Notons qu’en ce qui concerne l’octroi des primes de documentation, les enseignants réclament un paiement mensuel de 150 000 FCFA aux fonctionnaires de catégorie A, 125 000 FCFA à ceux de la catégorie B et 100 000 FCFA à ceux de la catégorie C. Comme prime de logement, ils recommandent la donation de 100 000 FCFA à la catégorie A, 75 000 FCFA à la catégorie B et 50 000 FCFA à la catégorie C.
Les négociations entre les syndicats et le gouvernement au ministère de l’Éducation ont échoué, le jeudi dernier, par faute de non disponibilité de l’arrêté convoquant la commission de négociation.
Face à ce couteau tendu, nous disons que tout est bien pour un État qui laisse entasser les problèmes avant de réagir.
Fousseni TOGOLA
C’est pas trop pour un Mali qui avance,qui est félicité par les institutions mondiales des finances et de l’économie !
L’ex rebelle ADO de la RCI là fait ,pourquoi pas Boua?
Soutien total et indéfectible de tous ceux qui réclament leurs droits !
Si ces irresponsables incapables d’organiser des élections mais qui ont juste attribués des notes à la présidentielle avaient dissous l’ assemblée nationale ,ils allaient pouvoir utiliser affecté son budget ailleurs !
La chute de ces irresponsables est très prochaine inshallah!
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