Suite au grand changement intervenu dans les programmes du lycée, notamment l’institution de nouvelles filières et matières, beaucoup de gens restent sceptiques quant au succès de la reforme en dehors d’une bonne politique de formation des enseignants.
Le forum sur l’éducation organisé il y a deux ans , par le gouvernement, est convenu notamment sur des mutations sur la réorganisation et le fonctionnement de l’Enseignement Secondaire général en vue d’adapter les filières et séries à l’évolution de l’environnement national et régional, la révision de l’ensemble des programmes d’enseignement et la création de nouvelles séries et filières débouchant sur des profils de formation plus diversifiés (baccalauréat général, technique, professionnel, etc.), la mise des établissements d’enseignement secondaire en situation d’assurer un enseignement plus expérimental que livresque. Dans le monde des enseignants, on est très sceptique sur le succès des reformes annoncées sans le recrutement des professeurs de qualité autant au sein des différents établissements publics que privés.
Avec la réduction des classes de 10e en une seule pour toutes les filières, une 11e année Lettres (11e L), une 11e année Sciences économiques et sociales (11e S.E.S), une 11e année Sciences (11e S). Aussi, une terminale Langues-Lettres (T.L.L), une terminale Arts-Lettres (T.A.L), une terminale Sciences sociales (T.S.S), la terminale Sciences expérimentales (T.S.EXP), la terminale Sciences exactes (T.S.E) et enfin la terminale Sciences économiques (T.S.ECO). Sans oublier l’inclusion des nouvelles matières comme
Ce changement de filières et séries doit conditionner nécessairement des recrutements dans le monde des enseignants. Le directeur national de l’Enseignement l’a même affirmé le samedi passé lors de la conférence que ce changement démunira le chômage, car qu’il ouvrira la porte aux jeunes diplômés des filières comme l’économie, les Langues nationales,
Le cas des établissements privés est plus pire dans ce système, surtout quand on estime que établissements privés sont décriés au Mali quant aux recrutements à leurs établissements des professeurs qui ne sont pas à la hauteur.
En tout cas, la situation mérite une grande attention, avec le nouveau système, il faut que les promoteurs des lycées privés recrutent des professeurs de qualité, sinon notre système éducatif à l’enseignement secondaire ne sera pas à la hauteur comme l’estime les plus hautes autorités du pays.
Oumar Camara