Dans la matinée du mercredi 2 mai 2018, la salle de documentation de la Faculté de droit public (FDPu) de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) a abriter la cérémonie de lancement du Cercle de réflexion et d’appui pour un Mali nouveau (CRAMN).
C’était sous la présidence du professeur agrégé Bakary Camara, doyen de la FDPu. Etait également présents, la vice-présidente, le directeur de l’IPR de Katibougou et plusieurs membres et sympathisants du CRAMN. Le thème choisi pour la circonstance fut : “Le Mali de nos ambitions : état des lieux, bilan des deux décennies de démocratisation et perspectives”.
Parlant du but, le Pr. Camara expliquera que le CRAMN comme son nom l’indique est un cadre de rencontre informel ouvert à tout cadre qui veut contribuer à éclairer et à développer le pays, au-delà de son appartenance politique ou autre. Le Cercle produit des idées et propose des solutions pour la mise en œuvres des politiques nationales et/ou pour la gestion des problèmes auxquels fait face le Mali.
Parlant du thème, il dira qu’il sera largement débattu au cours d’un colloque et que seront dégagées des solutions idoines pour un Mali nouveau. “En d’autres termes, il s’agit pour les intellectuels, venant de tout bord, et ayant le souci de la situation politico-sécuritaire du pays, de proposer des analyses et des pistes de solutions concrètes susceptibles d’améliorer la situation“, a-t-il précisé.
Rappelons que le CRAMN est apolitique, démocratique, à but non lucratif et sans distinction de race d’ethnie ou de provenance sociale. Il peut s’affilier ou coopérer avec toute autre association de même nature et poursuivant les mêmes objectifs.
Drissa Kantao
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ECOLES : Le nouveau DG du Cenou enclenche une nouvelle dynamique partenariale avec l’AEEM
Déjeuner de travail le mercredi 18 avril à la cantine de la Cité universitaire de Kabala entre le bureau de coordination de l’AEEM et le nouveau DG du Cenou, le colonel Ousmane Dembélé, accompagné par le chef de la cellule informatique et communication du centre.
Les discussions ont porté sur le renforcement du cadre de partenariat et la communication entre les deux partenaires pour l’atteinte de nos objectifs communs à savoir l’amélioration des conditions de vie étudiante.
Cellule Com : CENOU
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MINISTERE DE L’EDUCATION : 3000 faux diplômes, 5000 élèves fictifs décelés
Chaque année, trois milliards de F CFA sont investis dans les cantines scolaires. Pourtant, pas un seul n’est fonctionnelle véritablement.
Selon le ministre Guindo, la direction des ressources humaines de l’éducation a identifié plus de 3000 faux diplômes au moment de l’intégration des enseignants en 2016. En plus des enseignants fictifs, plus de 5000 élèves fictifs ont été constatés par les enquêteurs. Le ministre révèle aussi que certains promoteurs d’école, en complicité avec des cadres du département, ont des noms d’élèves qui n’existent même pas.
S’agissant des cantines scolaires, Housseini Amion Guindo déclare que l’Etat investit plus de 3 milliards de F CFA dans les cantines scolaires. Toutefois, M. Guindo dit n’avoir vu aucune cantine fonctionnelle lors de ses tournées.
Moussa Djombana
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EN SUP : Le Collectif des étudiants professionnels se lâche
Créé le 3 juin 2017, le Collectif des étudiants professionnels des Facultés de Bamako compte 193 membres. Il se bat depuis quasiment une année en menant des démarches nécessaires pour que ses membres soient légalement acceptés à l’Ecole normale supérieure (EN Sup).
En conférence de presse le vendredi 20 avril 2018 à l’école fondamentale de Banconi-Sourakabougou, le Collectif des étudiants professionnels des Facultés a fait de sa déception et de son mécontentement face au refus de Dr. Ibrahim Camara, directeur de l’EN Sup à la retraite, enclin à bloquer leur progression.
Ibrahim Diallo et Moussa Sanogo ont exhorté les uns et les autres à leur apporter leur soutien dans cette affaire afin que les 193 étudiants professionnels aient le droit d’être formés pour à leur tour servir l’Etat du Mali.
La conseillère du ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Traoré Fatoumata Dicko, est, dit-on, bien imprégnée de toutes démarches que le Collectif a entrepris depuis le début de cette affaire. Malgré l’échec de toutes ces démarches entreprises, le Collectif affirme toujours être dans l’esprit du dialogue et du patriotisme pour la recherche de solutions pacifiques et citoyennes.
Aminata Soufountera
Cercle des poètes… disparus?
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