Renforcer les capacités de mise en œuvre de la reforme du système Licence-Master-Doctorat (LMD) dans les Etats membres de l’UEMOA, à travers le développement et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, tel est l’objectif d’un projet, fruit de la coopération entre l’UNESCO et l’UEMOA. Des informations utiles relatives à ce projet d’un montant de 12 millions de dollars, ont été portées à la connaissance des journalistes. C’était à la faveur d’une conférence de presse animée par le représentant résident du bureau Multi-Pays de l’Unesco au Mali, le Pr. Shabani Juma, le 22 février 2011 à la maison de la presse.
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rnCe projet d’une durée de trois ans dont le financement est assuré par l’UEMOA, entend renforcer les capacités des universités d’Afrique de l’Ouest, notamment grâce à la création d’une bibliothèque virtuelle interconnectée au niveau régional. Selon le représentant résident du bureau multi-pays de l’Unesco au Mali, le Pr. Shabani Juma, ce projet vise à installer des infrastructures d’accès aux TIC, à la fois matérielles et virtuelles, dans les établissements d’enseignement supérieur. Parmi les résultats escomptés de ce projet, on retient que les campus de huit universités, une dans chaque pays de l’UEMOA, seront équipés de la fibre optique et de salles dotées d’accès à Internet à haut-débit d’au moins 200 ordinateurs par campus. On retient également la mise en ligne d’un cyber-Institut qui, dispensera des cours en ligne. A cela s’ajoute la création d’une base de données centrale qui permettra de calculer l’accumulation des crédits des étudiants de toutes les universités publiques, afin d’harmoniser les normes académiques et de faciliter la mobilité des étudiants. A travers ce projet, les premiers cours en lignes seront dispensés avant août 2011, selon le Pr. Juma qui n’a pas manqué de signaler que le système LMD est l’une des reformes les plus importantes de l’enseignement supérieur au niveau la région. Ce dernier n’a cependant pas manqué de souligner que les gouvernements doivent revisiter les politiques d’enseignement supérieur. Par ailleurs, le Pr. Juma s’est réjoui du regain d’intérêt de la part de tous les partenaires. Il a mis un accent particulier sur le retour de la banque mondiale à travers son soutien à l’enseignement supérieur.
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rnIl est à rappeler que l’initiative de ce projet s’inscrit dans le cadre d’une vaste coopération amorcée en 2006 par l’UNESCO et l’UEMOA. Pour le président de la commission de l’UEMO, Soumaïla Cissé « Avec l’expertise de l’UNESCO, ce projet permettra de donner plus de moyens aux enseignants, aux étudiants et aux chercheurs ». Soumaïla Cissé de poursuivre « Nous sommes en effet conscients que l’éducation est la clé du futur car c’est la qualité des ressources humaines qui fonde les pays émergents ». Pour sa part, la directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, en s’adressant au président de la commission de l’UEMOA, avait laissé entendre ceci : « L’éducation supérieure est une force essentielle pour le développement. Le financement de ce projet montre l’engagement de votre organisation pour reformer et moderniser l’éducation supérieure en créant de pôles d’excellences». L’ensemble des propos de ces deux responsables d’institution ont été tenus à la faveur de la signature de la convention pour l’exécution dudit projet. C’était le 11 février 2011 à Paris.
rnAnta H.
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