«La situation d’instabilité chronique que connaît l’école malienne depuis plus de deux décennies, interpelle tout un chacun de nous» a annoncé par Madame Siby Ginette Bellegarde, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique lors de la quatrième session ordinaire du conseil supérieur de l’éducation, le jeudi 15 décembre 2011, au centre international de conférence de Bamako.
L’ordre du jour portait sur l’adoption du rapport de la 3ème session du conseil supérieur, tenu du 16 au 17 décembre 2010 ; de la violence et de l’insécurité dans l’espace scolaire et universitaire (causes et conséquences et solutions) ; un regard du point de la mise en œuvre des recommandations du forum national sur l’éducation ; la formation des enseignements ; et un point sur la mise en œuvre du programme de formation des formateurs (PFF).
C’était en présence de Mme Bintou Sanankoua, 1ère vice-présidente du conseil supérieur de l’éducation, de Denis Dougno Secrétaire Général du Ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales et des syndicats, et plusieurs autres invités, personnes – ressources, intervenant dans l’éducation. Deux interventions ont marqué l’ouverture des travaux de cette 4ème session ordinaire du conseil.
D’abord Mme Bintou Sanankoua, 1er vice présidente du conseil supérieure de l’éducation à rappeler les missions du conseil et de la loi d’orientation sur l’éducation qui l’a créé en son chapitre 5. Puis, elle a indiqué que le conseil est une instance de réflexion prospective dont l’objectif qu’il s’est assigné, est de donner les avis qui doivent être à la fois sollicités et pris en compte.
Quant à la ministre de l’enseignement supérieur, Mme Siby Ginette Bellegarde, elle a souligné l’importance de la tenue de cette session. Car, elle prend en compte les préoccupations de l’heure pour les départements en charge de l’éducation et de la formation.
Elle a rassuré le Conseil que toutes les actions que les départements en charge de l’éducation entreprendront vont en droite ligne des recommandations du Forum National sur l’Education. «La situation d’instabilité chronique que connaît l’école malienne depuis plus de deux décennies interpelle tout un chacun de nous. Le mal est très profond et ne peut être expliqué uniquement par la seule détérioration, des conditions de vie et de travail des enseignants.
La gestion des grèves à répétition occupe pratiquement tout le temps l’administration scolaire et universitaire, ne lui donnant aucun répit pour se consacrer à une de ses tâches fondamentales, à savoir la réflexion prospective», a déclaré Mme Siby.
C’est en fondant son espoir sur les résultats des travaux, qu’elle a déclaré ouvertes les assises de la 4ème session du Conseil Supérieur de l’Education.
Alpha C. SOW