Congrès de l’AEEM : Hamadoun Traoré succède à lui même

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L’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) a tenu les 27 et 28 décembre 2009 dans l’Amphithéâtre de la Faculté des Sciences et Techniques (FAST) son 17è congrès et sa huitième session de formation des responsables de l’AEEM.

Placés sous le thème « un leader averti de l’éthique et la morale à l’école », les travaux se sont déroulés en présence des délégués de toutes les régions et du District de Bamako. Au sortir des travaux, à l’unanimité, les délégués, ont porté leur confiance sur le secrétaire général sortant, Hamadoun Traoré, étudiant à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (FLASH).

La clôture des travaux a été faite en présence des ministres de l’éducation, de l’alphabétisation et des langues nationale, Pr Salikou Sanogo ; de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mme Siby Ginette Bellegarde, des plusieurs anciens leaders de l’AEEM.

Des doléances pour l’année scolaire et universitaire 2009-2010 ont été présentées aux autorités du pays à travers les deux ministres en charge de l’éducation.

Comme revendication d’ordre administratif, l’AEEM veut que soit facilitée la faisabilité d’un cycle supérieur pour les sortants des Instituts de Formation des Maîtres (IFM) et des écoles professionnelles et techniques. Elle souhaite le renforcement de la capacité d’inspection, l’application des cours d’informatique dans les établissements d’enseignement secondaire, professionnel, technique au niveau supérieur.

Comme revendication d’ordre financier, elle exige l’attribution de bourses et trousseaux aux étudiants dérogés de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie (FMPOS) inscrits dans les différentes facultés de l’Université de Bamako (UB) ; la réduction des frais d’inscription des étudiants dérogés de la FMPOS inscrits dans les différentes facultés ; l’inscription des étudiants réguliers de la FAST au DEA à 50000 FCFA ; la majoration des frais de stage dans les écoles de formation professionnelle de 20 000 FCFA à 35 000 FCFA ; le paiement à temps des trousseaux et des bourses tout en les majorant sur l’étendue du territoire.

Par ailleurs, l’AEEM recommande l’utilisation judicieuse de la négociation et du dialogue comme arme privilégiée et moyen efficace de lutte ; la résolution immédiate du manque de professeurs au niveau de l’enseignement supérieur. Elle condamne tout de même avec la dernière rigueur les actes de violence sous toutes ses formes dans l’espace scolaire et universitaire.

Le ministre Salikou Sanogo a promis aux élèves et étudiants que les recommandations issues de leurs travaux seront traitées avec la plus grande attention par le gouvernement et les ministères en charge de l’éducation. « Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour mener la reforme qu’il faut pour améliorer la qualité de l’enseignement et les conditions d’études dans notre système éducatif », a-t-il fait savoir. Il a rappelé aux étudiants que l’AEEM ne sera forte que lorsque ses propres militants respectent les engagements pris par ses leaders. Parmi ces engagements, il y a l’obligation de l’assiduité et le respect des règles de l’école. « En cette période de concurrence mondiale, il ne suffit pas d’être bon, il faut être parmi les meilleurs et l’on ne peut être parmi les meilleurs, que si l’on s’astreint soi même à une discipline, à la régularité et à l’assiduité », a conclu le ministre.

Le secrétaire général Hamadoun Traoré s’est réjoui de la confiance placée en lui par ses camarades et a promis de défendre leurs intérêts.

Hadama B. Fofana

Stagiaire

 

 

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