D’entrée du jeu, le conférencier a remercié la direction de l’école pour avoir accepté que la dite conférence se tienne dans l’enceinte de son établissement avant d’aborder le vif du sujet en posant quelques questions élémentaires mais très pertinentes pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé à savoir un Mali vert. Parmi les questions posées on peut retenir entre autres : qu’est- ce que le reboisement ? Qu’est ce que la désertification ? Qu’est ce que l’environnement ? Qu’est ce qu’une plantation ? Les élèves n’ont pas manqué de répondre avec intelligence à ces différentes questions posées à la grande satisfaction du conférencier. Après avoir noté avec intérêt les différentes réponses, M. Macalou a édifié à plus d’un titre les participants sur le reboisement naturel et artificiel, la désertisation, l’environnement, le réchauffement climatique, la déforestation et ses conséquences pour l’humanité. Le conférencier n’a surtout pas manqué de faire répéter aux participants cette phrase devenue désormais un slogan : « Sans arbre pas d’eau sans forêt pas d’animaux ». M. Macalou est convaincu que sans le reboisement, l’humanité tout entière sera en danger ainsi donc pour lui, il urge pour tous les citoyens du monde à planter les arbres partout où ils sont. Pour finir, le conférencier a exhorté les participants à amener des pépinières à la rentrée prochaine pour commencer le reboisement dans la cour de l’école lumière qui compte déjà dans son enceinte plus de quatre-vingt-trois arbres, donc un cadre idéal pour le conférencier pour faire passer son message. Les participants ont répondu à l’unanimité par l’affirmative et si on en croit à leur dire, l’école lumière deviendra d’ici deux ans la plus grande pépinière des écoles au Mali. Rappelons que M. Macalou dirige une organisation non gouvernementale GRADES (Groupe de Réflexion et d’Action pour le Développement Economique et Social) et l’ONG a pour projet immédiat de planter un million d’arbres en république du Mali et a pour objectif de visiter le plus grand nombre d’école possible et planter dix million d’arbres à travers les jeunes écoliers. Pour atteindre cet objectif selon lui, la jeunesse est le passage obligé d’où le choix d’un cadre scolaire. M. Macalou aura tenu les élèves en haleine pendant une heure et le message semble avoir atteint sa cible, les élèves de l’école lumière sont plus que jamais déterminés à faire du reboisement leur champ de baille pour un Mali vert. D’autres établissements lui emboiteront-ils le pas ? Et pourtant, Il le faut.
Michel Dougnon