Conférence débat à la Faculté des Lettres, langues, arts et sciences humaines :L’assurance maladie obligatoire (AMO), au cœur des discussions

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L’amphithéâtre Aula Magna de la FLASH a servi de cadre, ce lundi 28 février 2011, pour l’organisation d’une conférence débat sur l’assurance maladie obligatoire. Animée par les responsables de la caisse nationale d’assurance maladie (CANAM), cette rencontre a été une véritable tribune d’échanges et d’éclaircissements pour les participants.

Etaient présents à ce rendez vous, le Recteur de l’université de Bamako, le représentant du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Mamadou Maré, les responsables de structures et des enseignants venus massivement pour la circonstance. Le but de cette rencontre était d’éclairer les lanternes des universitaires sur les enjeux et perspectives de l’assurance maladie obligatoire. Cette initiative qui remonte jusqu’en 2003, notamment avec les journées de réflexion sur la protection, est l’aboutissement d’un long processus de mise en place d’un mécanisme de prise en charge de la maladie. Notons également que l’assurance maladie obligatoire a été instituée dans notre pays en la faveur du décret  N°09-552/P-RM du 12 octobre 2009, fixant les modalités d’application.

Durant près d’une heure et demie, les conférenciers ont passé en revue toutes les questions relatives à cette question dont : le rappel des grandes concertations tenues sur l’AMO, les champs d’application, les principes, les bénéficiaires, les prestations garanties, la prise en charge (80% pour l’hospitalisation et 70% pour l’ambulatoire), le contrôle médical, la gestion, les conditions d’affiliation et d’immatriculation et enfin l’organisation institutionnelle et technique de l’assurance maladie obligatoire. Il faut aussi préciser que le taux de cotisation  est de 4,48% pour l’Etat employeur, 3,5% pour l’employeur privé, 3,6% pour les fonctionnaires et travailleurs salariés, 0,75% pour les retraités et veuves et 6,56% pour les assurés volontaires.

Après la projection vidéo et les commentaires détaillés des personnes en charge de cette question, l’occasion a été donnée à l’assistance de poser des questions et émettre ses préoccupations, qui ont été répondues avec précision et clarté.  Les participants se sont réjouis de cette conférence et en ont profité pour émettre les vœux que ce ne soit ni la 1ère, ni la dernière dans le milieu scolaire et universitaire. Espérons que cette volonté  sera prise en compte, dans le souci bien entendu de créer un véritable consensus autour de cette question, facteur d’équilibre social et de solidarité.
rnDAOUDA KINDA
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