Les responsables de la coordination de l’Association des élèves et étudiant du Mali était face à la presse, le mercredi 9 janvier dernier à la FAST, pour exposer leurs préoccupations et leurs angoisses par rapport à la situation précaire qui accable nos différentes facultés depuis quelques années. Après avoir adressé leurs doléances aux autorités de la transition, l’AEEM aujourd’hui unie et déterminée veut se faire entendre par tous les moyens : Avec la suspension des cours, le travail doit être suspendu à tous les niveaux nationaux.
Pour la rentrée universitaire 2012-2013 qui semble être menacée par la grève illimité des enseignants du supérieur depuis le 27 septembre 2012, le Secrétaire général national par intérim, M. Ibrahim Traoré dit Papin qui avait à ses côtés M. Almamy Ismaël Koïta, SG de la FMPOST, celui de la Faculté d’histoire et de géographie, Ibrahim Kalilou Terra et entouré par la présence massive des étudiants a animé une conférence de presse pour revendiquer leur droit à l’éducation. Si l’année dernière par la même raison (la grève des enseignants) a abouti à une année blanche, cette année (2012-2013), les étudiants n’entendent plus rester les bras croisés face à cette situation qui met en péril leur avenir. Ainsi ils ont invité les autorités de la transition à trouver une solution durable aux différents problèmes qui minent l’école malienne en générale, mais en vain. Ainsi, c’est en larmes que le Secrétaire général par intérim s’est adressé aux étudiants « l’heure est venue de se réveiller, pour l’avenir des milliers de jeunes, l’heure est venue de comprendre la complicité des ennemis de l’école malienne et de croire que personne ne viendra gérer ce pays à notre place, l’heure est venue de croire en soi et de prendre notre avenir en main car nous ne sommes pas des médiocres », a-t-il articulé d’un ton révoltant. Pour lui la gestion précédente fait partie du passé sur laquelle, il faut tirer des leçons pour le futur. « Si une année blanche doit se produire ça sera à tous les niveaux nationaux, du supérieur au secondaire, publique ainsi qu’au niveau des établissements privés sans exception, voire la fonction publique », a-t-il martelé.
C’est ainsi qu’une lettre a été adressée à la primature, au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à celui de l’éducation de base, et aux autres départements en charge de l’éducation : « Nous avons l’honneur de vous parvenir par la présente, l’expression de l’inquiétude grandissante des étudiants face au mot d’ordre de grève illimité des enseignants du supérieur depuis le 27 septembre 2012. Ce constat amer nous plonge d’avantage dans le désespoir et dans l’incertitude quant à notre avenir et celui de notre école…Il est impératif et urgent qu’une solution immédiate soit trouvée pour que les enseignants reprennent les cours, compte tenu du retard déjà accusé… » C’est en quelque sorte les doléances qui ont été adressées aux autorités par les étudiants. Tous ceux-ci constituent des obstacles pour le nouveau système (LMD). Hélas, ces problèmes ne semblent pas être une des priorités de nos dirigeants qui ont les voies et moyens pour envoyer leurs enfants à l’extérieur du pays pour assurer leur formation avec les fonds détournés de l’Etat. Alors ce sont les fils des pauvres qui sont victimes de ces injustices et c’est eux qui subissent ses conséquences graves durant leur vie entière.
En effet, la situation est très alarmante quant on sait qu’aujourd’hui dans certaines facultés trois promotions se retrouvent dans la même classe ; cela s’ajoute à l’insuffisance des locaux, des enseignants surtout des enseignants engagés pour la formation des étudiants et des matériels didactiques.
En effet, un enseignement de qualité est un élément indispensable pour le développent durable d’un pays et assure aux jeunes un avenir meilleur. C’est pourquoi, les étudiants après avoir passé trois années successives dans les mêmes classes sans évaluation, une année blanche et jusqu’à présent la grève des enseignants persistant, s’inquiètent pour leur avenir.
Mountaga Diakité
Mais c’est au sein de l’AEEM que militent les médiocres, les corrompus et les plus malhonnêtes sinon comment comprendre que des simples étudiants roulent en voiture ?Où possèdent des taxis en circulation ?
😉 L’ AEEM EST L’ IMAGE DU MALI, LES MEDIOCRES SONT AU POUVOIR ❗
Vous avez raison .Au Mali tout est a refaire
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